En cette période de fin d’année, il est tout naturel de commencer à faire le bilan de ses choix et des événements qui se sont réalisés. Il faut analyser ses succès, mais également ses échecs (et c’est d’ailleurs surtout sur ce point qu’il faut travailler).
J’ai donc essayé de faire le bilan sur l’année de mes choix boursiers, mais également commencer à me projeter pour l’année prochaine aux principales tendances que je voudrai donner à mon portefeuille.
Les succès et les échecs boursiers de 2021
Commençons par les succès histoire de se mettre du baume au cœur.
Ma performance 2021 est très honorable (même si l’année n’est pas totalement terminée) avec un léger mieux qu’un ETF World. Pas si mal que ça pour une année ou les actions de croissance sont attaquées par le marché et où le retour de l’inflation met en avant les valeurs cycliques et value, avec une défiance grandissante pour les actions de croissance.
D’une manière générale, je ne regrette absolument pas mes choix d’investir dans des actions de croissance, je reste persuadé que c’est ce qui a le plus de chance de rapporter de la performance sur le long terme (avec certains ETF également) plutôt que de faire une fixette sur les entreprises à dividendes ou les entreprises Européennes/Françaises. Je vais donc continuer clairement dans cette optique en 2022 et après, tout en continuant de dénicher de nouvelles entreprises et d’approfondir / m’améliorer dans mes analyses fondamentales. Certains choix ont très bien performé cette année, d’autres moins, il faut donc essayer de comprendre pourquoi pour que les futurs choix soient encore meilleurs au global.
Passons maintenant au négatif.
Je pense que j’ai eu une trop grande « obsession » dans la recherche de performance en cherchant tous les moyens pour battre les indices boursiers etc… (la performance à tout prix ?).
L’investissement n’est pas un jeu, c’est simplement le moyen d’arriver à ses objectifs. Certes on peut y prendre du plaisir (c’est clairement mon cas), mais fixer un certain nombre de limites à ne pas dépasser est tout de même préférable.
J’ai donc pris selon moi un risque trop élevé avec mon portefeuille, qui représente tout de même la grande majorité de mon patrimoine net. Je vais faire en sorte que cela ne se reproduise plus dans le futur. Vouloir faire croître son patrimoine c’est bien, mais chercher trop de raccourcis c’est dangereux.
- J’ai d’abord cherché à investir trop massivement sur la Chine (partant de 0) que je voyais comme une belle opportunité (surtout après la hausse de 2020). Je ne connaissais pas forcément suffisamment le sujet et ne comprenais clairement pas assez l’influence que le communisme pouvait avoir sur le marché boursier.
Si on regarde les 30 dernières années, le PIB Chinois a eu une croissance moyenne annuelle de plus de 10%/an, assez impressionnant. Cependant, les marchés financiers n’ont pas du tout suivi cette tendance, avec moitié moins en gain. Le communisme a donc cramé la moitié de ces gains. Lorsque les marchés boursiers ne reflètent pas vraiment la croissance économique, il faut se méfier…
J’aurais donc du y aller plus progressivement et être beaucoup plus méfiant. Dans le futur, je vais m’abstenir d’investir dans un pays purement communiste. La bourse est le terrain de jeu des capitalistes : lorsque les communistes sont au pouvoir, les dés sont pipés et le jeu est perdu d’avance. Je vais conserver mes petites positions, mais ne renforcerai pas tant que la situation n’évolue pas dans le bon sens.
- J’ai ensuite cherché à faire la « collection » des pépites (mid & small parfois risquées) en cherchant celles avec le plus de potentiel de croissance. Je n’ai cependant pas toujours été assez sélectif en retenant parfois des actions dont les fondamentaux étaient clairement inférieurs.
Il est tentant par moment de voir des actions qui flambent et de chercher à participer à la hausse. Accompagnée d’une croissance du chiffre d’affaires et de perspectives (hypothétiques) qui semblaient intéressantes, on se dit pourquoi pas.
Cependant, la croissance du chiffre d’affaires ne fait pas tout, il faut que la rentabilité soit là aussi. J’ai pris des risques en investissant dans des sociétés non profitables, avec des promesses de bénéfices futurs mais qui peuvent vite s’effriter dans le temps. Forcément avec la remontée des taux (ou en tout cas des tensions sur leur évolution), ça fait mal…
Évidemment ces erreurs ont eu un impact non négligeable sur la performance globale du portefeuille cette année (mais comme dit plus haut je m’en sors plutôt bien grâce à plusieurs très bons choix d’entreprises), mais surtout sur mon état psychologique.
Plus le portefeuille grandit en valeur, et plus les fluctuations quotidiennes sont fortes. Ce n’est pas simple à accepter dans l’immédiat.
Lorsque l’on investit dans des entreprises plus risquées, on est beaucoup plus sujet à la panique lors de mouvements d’amplitude (et le portefeuille est bien plus volatile). J’ai eu l’impression notamment pendant les mouvements de mars-avril 2021 (pendant la grosse phase baissière des valeurs de croissance alors que le MSCI World n’a pas bronché) d’être allé trop loin. On peut perdre confiance, moins bien dormir… Ce n’est pas l’objectif de l’investissement !
Il est important de bien comprendre toutes les valeurs dans lesquelles on investit et surtout d’avoir suffisamment confiance en elles. Il faut aussi s’assurer que la partie catégorisée « à risque » ne dépasse pas un certain seuil bien défini.
Mon plan d’attaque pour 2022
Les prochaines années seront probablement moins porteuses sur les actions de croissance, ou en tout cas plus volatiles. Les principales préoccupations à venir seront les remontées progressives des taux d’intérêts, les inquiétudes sur la dette, sur l’inflation, les instabilités politiques en Europe (et sociales en France), les problèmes politiques et économiques en Chine…
Bref comme souvent, tout un tas de raisons de ne pas investir.
Ce que je pense surtout, c’est qu’il faut bel et bien continuer d’investir, mais tout en essayant de resserrer un peu les boulons, c’est à dire en privilégiant les entreprises les plus sures, jugées qualitatives par le marché.
Je parle donc généralement des grandes capitalisations qui ont du moat, de la croissance, des marges élevées (il faut surtout comprendre par là que l’entreprise doit gagner de l’argent aujourd’hui et pas hypothétiquement dans 10 ans), de la trésorerie au bilan, et dont l’activité n’est pas trop cyclique. Je sais que ça fait beaucoup de critères…
Mais je pense vraiment que ce sont ce type d’entreprise qui passeront le mieux ces périodes d’incertitudes. Cela correspond globalement aux entreprises étoilées publiées dans mes screeners.
Cela ne veut pas dire laisser tomber les mid & small de croissance, mais simplement d’être beaucoup plus sélectif sur ces entreprises afin de ne conserver que le meilleur, et d’en détenir une proportion plus raisonnable de mon portefeuille. Je vais également éviter à l’avenir tous les dossiers qui me semblent trop spéculatifs, qui ne gagnent pas d’argent, ou qui ont quelque chose qui cloche (marge trop faible, trop de dette, évolution frénétique du cours de bourse…). Tous les feux doivent être au vert.
La répartition cible que je souhaite donner au portefeuille se découpe en 3 parties :
- 50% ETF
- 25% stock picking : actions de croissance qualitatives et jugées peu risquées (Hermès, Microsoft, Teleperformance, Nike, Amazon…)
- 25% stock picking : mid&small de croissance à fort potentiel mais plus risquées (MIPS, Repligen, Swedencare, QT Group, Harvia, Hexatronic…)
La frontière est parfois fine entre les deux dernières catégories, mais je pense que l’important et que chacun définisse sa propre catégorisation (on n’aura pas tous la même vision d’une entreprise, l’important est d’être en phase avec soi-même).
Ma répartition actuelle est la suivante :
Là où je suis le plus éloigné, c’est clairement les ETF. Je dois donc faire un effort dans l’avenir à continuer mes investissements sur ces supports. Il faudra donc faire des apports, et potentiellement pour réduire le niveau de risque du portefeuille de revendre quelques entreprises (les moins qualitatives) de la partie « croissance risquée » pour les échanger contre des ETF.
Voilà pour mes objectifs 2022. Tout n’est pas encore 100% clarifié, mais je pense qu’il est important que chacun prenne du temps en fin d’année pour réfléchir à ces aspects. Il ne faut pas oublier que chaque année est nouvelle, il y aura donc un grand nombre de choses à apprendre pour s’améliorer !
Date Publication : 15/10/2021
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Bonjour Matthieu,
On s’est presque tous fait avoir avec la Chine. Certains ont su sortir rapidement en limitant les dégâts, d’autres se sont mis des œillères et en ont malheureusement subit les conséquences.
Pour moi votre plus belle réussite, c’est de partager avec les autres vos connaissances et votre expérience, et d’apprendre aux gens à « pêcher le poisson ».
Je suis votre blog depuis un an et demi et si j’ai acquis de telles connaissances en bourse et un tel niveau de patrimoine, c’est en grande partie grâce à vous.
Bonjour L1vestisseur,
Merci pour ce commentaire plein d’encouragements !
Bonjour Matthieu
Je suis toujours autant impressionné par la qualité de tes écrits, la bienveillance et la sincérité qui en ressort. De belles valeurs pour une belle personne 🙂
Avec un portefeuille qui s’approche (bientôt) de 200k€, c’est sûrement une bonne approche de réduire les actions de croissance a haut risque, les intérêts composés vont quand même faire le job pour accroître chaque année significativement le PF en valeur absolue, même avec une performance annuelle « moindre ».
J’avais juste une question sur les 50% d’ETF sur sa répartition entre les supports. Penses tu conserver une pondération identique à la valeur des ETF actuellement en PF, ou au contraire sécuriser un peu plus avec une part plus importante de gestion indicielle passive comme le SP500 au détriment de la gestion indicielle active (Megatrend…).
Bien à toi,
Bonjour Cédric,
Il n’est même pas certain que la performance sera moindre, puisque ce sont justement les actions spéculatives qui ont eu un impact baissier sur le portefeuille cette année.
Sur les ETF je n’ai pas encore de cible bien définie entre « core » (type s&p500, europe growth…) et growth (megatrend, sectoriel…). Peut-être 50-50 ou surpondérer un peu le core. Comme actuellement je suis très orienté growth je vais surtout renforcer le core en période de tension sur les taux. Dans le futur nous verrons bien. Mes ETF growth préférés sont les équipementiers de santé, digitalisation et cloud computing. Ceux pour lesquels mes convictions sont les plus faibles sont énergie renouvelable et disruption de santé (secteurs pour lesquels ma compréhension est la moins bonne).
Bonjour Matthieu,
Je rebondis sur ta réponse que tu as apportée à Cédric le 16/11/2021.
Tu disais être intéressé par des ETF Growth sectoriels dans les domaines des équipementiers de santé, digitalisation et cloud computing.
À ce sujet, que penses-tu des ETF suivants et si tu devais en choisir un, lequel choisirais-tu ?
– CLOU : une trentaine d’entreprises répertoriées, diversification des services de cloud computing, mais très exposé US (85%)
– WCLD : une soixantaine de positions, toutes avec la même répartition, diversification large, mid et small caps
– SKYY : environ 80 entreprises, toutes avec la même répartition, mais très exposé GAFAM j’ai l’impression (je possède déjà l’ETF Amundi PEA Nasdaq).
Je te remercie par avance pour ta réponse et encore félicitations pour tout ton travail.
Cordialement,
Romain
Bonjour Romain,
Je possède en portefeuille WCLD de WisdomTree qui est selon moi l’un des meilleurs ETF growth sur la technologie (par contre les entreprises ne sont pas rentables pour la majorité donc ETF volatile et sensible à la remontée des taux). C’est mieux que CLOU car plus diversifié (attention à la concentration dans ce domaine)
Il y a sinon DGTL de Ishares que je possède et qui est très bien (idem avec des réparations relativement proches entre toutes les lignes).
Je ne connais pas l’émetteur de SKYY mais je trouve la composition moyenne.
Quelques petites remarques pratiques :
– CLOU = Global X Cloud Computing ETF. Il n’est pas UCITS, donc non achetable pour nous (et il n’existe pas encore de version UCITS)
– SKYY : il existe 2 ETF SKYY, tous les deux en lien avec le cloud computing :
– First Trust Cloud Computing ETF, version non UCITS, mais sa version UCITS existe : First Trust Cloud Computing UCITS ETF Acc (SKYE). Sa composition a l’air de pas mal changer (rebalancing tous les trimestres), il y a une assez nette différence entre la composition récente (visible sur la version US) et la celle de fin aout (visible sur la version UCITS)
– HAN-GINS Cloud Technology Equal Weight UCITS ETF
Bravo Matthieu pour ces très belles performances pour un portefeuille en construction. Merci de partager en toute transparence tes réussites et échecs.
Moi, j’en suis à 2 fois moins…. Mais tout comme toi j’essaye d’apprendre de mes erreurs et progresser. C’est pas toujours gagné car j’ai l’impression que les perspectives économiques sont en perpétuelles évolutions.
– Par exemple ce changement qui semble s’amorcer avec la remontée des taux et l’inflation. C’est dur d’avoir la bonne analyse et adapter sa stratégie.
– Je pense qu’il sera très intéressant de faire le point sur les valeurs qui « auraient » du performer et qui finalement ont stagné ou perdu (Admicom et autres…). Peut etre que nous manquant de certains éléments ou critères ?
Au plaisir de partager avec toi pour que nous puissions tous progresser ensemble
Bonjour Gandolfi,
Il est important en effet d’essayer de comprendre ce qui n’a pas marché. Mais il ne faut surtout pas s’arrêter à cause des évènements supposés qui peuvent arriver (inflation, taux…) il y aura de toute façon constamment des incertitudes qui engendreront des craintes (mais parfois aussi des opportunités).
Pour les valeurs en échec, ll y a peut-être des efforts à faire sur la valorisation (Admicom a certainement été achetée trop haut. Mais comme les fondamentaux sont bons, le cours devrait (un moment mais quand ?) remonter. Peut-être aussi que si on achète dans un marché haussier et que l’action chute lourdement et longtemps, il faut rapidement couper la position. Ça m’aurait évité la débacle sur le renouvelable, Admicom, BHG etc…
À méditer 🙂
Bonjour Matthieu,
Tout comme les commentaires précédents, je ne peux que te dire merci pour la qualité de ton blog et le partage de tes connaissances. 8 mois que j’investis sur PEA et CTO en m’inspirant de tes retours et de mes recherches et jusqu’à présent c’est plutôt positif.
J’imagine qu’avec la volatilité de ces dernières semaines, les mouvements quotidiens de ton PF ont dû à certains moments te stresser énormément.
Ton objectif de 50% du PF sur ETF est un sacré changement. Quelle date butoir t’es tu donnée pour atteindre cet objectif ? Dès la fin 2022 ?
Est-ce renforcer les ETF actuels ou souhaites diversifier et investir sur de nouveaux ?
Bon Week-end à toi et encore un grand merci pour le temps que tu consacres à répondre à chacun d’entre nous.
Amicalement
Ludovic
Bonjour Ludovic,
Merci pour ton retour. Étonnamment la volatilité récente m’a moins gênée qu’en début d’année. C’est déjà car j’ai un peu réduit le niveau de risque mais aussi car j’essaye de moins regarder les variations. Mais il y a encore du travail à faire sur ce point !
Ma cible de 50% ETF n’est pas préssée, je ne compte pas y arriver nécessairement en 2022 car ça nécessiterait des apports assez élevés. Je souhaite me rapprocher de cette cible progressivement. Pour ta seconde question sur les ETF je te laisse regarder la réponse faite à Cédric. A priori je ne compte pas rajouter de nouveaux ETF, sauf si certains apparaissent sur des sujets qui m’intéressent mais je pense déjà être bien garni
Bonjour Matthieu
Merci pour ce partage que nous attendons tous chaque semaine et qui nous permet une amélioration nette de notre connaissance dans le domaine.
Cette année, malgré les attaques sur les valeurs de croissance, tu as réussi à battre l’ETF de référence et ce n’est pas facile du tout, donc un grand bravo.
Effectivement si l’on devait objectivement retenir pour l’avenir quelque chose à ne pas renouveler, c’est comme tu l’as mentionné, de ne pas se précipiter sur le « trop beau pour être vrai », Admicom que je viens d’acheter après avoir échangé avec toi est pour moi aujourd’hui encore un peu possiblement surévalué mais acceptable, mais tout est une question de temps quand les fondamentaux sont là.
On se rend compte également que d’une année l’autre tout peut changer, et certaines valeurs montent ou descendent fortement en fonction de la réactivité immédiate des peuples, sur le volet de l’énergie on a pu apprécier cette année la chute des valeurs dites renouvelables à l’exception des valeurs de stockage, le retour du nucléaire se profile, le maintien pour encore deux décennies je pense, des énergies fossiles dont on ne peut se passer immédiatement.
Il ne faut certainement pas oublier que la bourse anticipe généralement de deux années ce qui se traduit dans le monde quotidien, mais pas 20 ans, 20 ans c’est une direction vers laquelle on peut aller mais pas une rentabilité immédiate suffisante pour cumuler des valeurs liée à cette direction, c’est le cas du renouvelable, c’est la raison pour laquelle par exemple je n’ai jamais complètement lâché Total, car je pense que c’est l’exemple même d’une valeur de fond de portefeuille qui saura passer d’une énergie l’autre sereinement, l’avenir nous le dira, pour autant je glisse tout de même doucement vers l’avenir avec Alfen, Tesla et l’ETF renov, tout est question de pondération.
C’est ce qui fait le charme de la bourse c’est qu’il faudrait toujours anticiper sur le sentiment qu’auront les gens dans 2 ans (comment consommeront-ils?, de quoi auront ils peur?, quelle sera la mode du moment?) et non pas le sentiment aujourd’hui.
Enfin que de bons moments, riches d’enseignements prometteurs et toujours ta brillante analyse toutes les semaines, encore bravo pour cette année et merci
Gérard
Je suis de tout coeur avec l’avis de Gérard ! Merci Matthieu
Merci Arnaud !
Changez quelques noms propres, et c’est le même discours que Gérard pour moi. Bedankt, Matthieu ! ^^
Merci beaucoup pour ton retour Gérard. C’est sur que chercher à anticiper n’est pas toujours simple, surtout dans des secteurs inédits comme le renouvelable. On est un peu comme au début des années 2000 avec la tech. On sait que ça arrivera, mais quand ?
C’est pour cela qu’il faut essayer de viser des sociétés déjà rentables et pas hors de prix…
Merci à toi également pour ta fidélité !
Bonjour Matthieu
Merci pour cet article
Vous n’envisagez toujours pas d’allouer une petite poche et prendre le train en marche des cryptos? (Btc, Eth)
Cordialement
Bonjour Philippe,
Non je ne suis vraiment pas intéressé par les crypto pour plusieurs raisons différentes. Et si jamais je devais investir sur ce marché, je pense que je passerais par Coinbase pour rester sur un investissement boursier.
Bonjour Matthieu,
Que penses tu d OVH? Faut il investir ?
Merci pour tes conseils
Bonjour Cyrille,
En faisant une analyse rapide : la croissance du CA est assez molle par rapport aux concurrents US (~10% par an). La marge d’EBITDA est correcte, mais d’un point de vue comptable la rentabilité est très faible (même sur la marge d’exploitation).
L’entreprise est endettée (contrairement à ses concurrents pleins de cash) et est en free cash-flow négatif, donc n’arrive pas à se financer par elle même.
En résumé, sur le plan fondamental, pas vraiment d’intérêt selon moi. Maintenant si on rajoute l’incompétence sur les incendies de serveur (avec les back-up qui étaient dans le même bâtiment que les autres) et les problèmes récents avec les coupures sur les sites hébergés…
On entend parfois les grosses boites dires « pour les données importantes on met soit sur Google, Amazon ou Microsoft. Pour les data sans intérêt OVH parce que c’est pas cher ». Ça résume assez bien l’idée ^^
Un grand Merci pour ce bilan Matthieu.
Merci Charlotte 🙂
Merci Matthieu pour ton retour
Content de t avoir à nos côtés 😉
Salut Mathieu, tu ne gardes pas un pourcentage de ton portefeuille en cash ? Si oui, quel pourcentage cela représente? Merci
Bonjour Riad,
Non je ne garde que très peu de cash car cela représente un coup d’opportunité élevé sur le long terme de garder trop de cash en attente d’une baisse (cela peut durer de nombreux mois ou année sans rien rapporter).
Si baisse il y a, il est possible d’utiliser du levier sur Degiro par exemple ou de faire des crédits pour en profiter.
Bonjour Matthieu,
Tout d’abord merci car je consulte très régulièrement ton site et je puis te dire qu’il y en a très peu (trop peu en fait malheureusement) en français qui soit de qualité comme le tien. C’est sans doute symptomatique du niveau très faible de nos compatriotes en la matière.
Comme je le consulte depuis de nombreux mois voire années j’ai pu observé l’évolution (les évolutions je dirais même) de ta stratégie pour atteindre les objectifs que tu t’es fixé. Et c’est tout à ton honneur d’évoluer et de ne pas rester figé dans une stratégie quand tu estimes que tu peux améliorer tes performances.
Je te rejoins sur les valeurs de croissance, en les sélectionnant drastiquement et avec un horizon long terme on limite le risque. Effectivement il faudra s’attendre à des à-coups (fin programmée du QE notamment) mais c’est le lot quand on investi en bourse et in fine si tout va bien les valeurs de croissance d’aujourd’hui seront devenues en partie des valeurs de rendement à moyen-long terme.
Encore merci pour ton partage et je te souhaite le meilleur pour 2022 🙂
Merci pour tes encouragements Fabien. Je ne fais en effet que partager ma vision, qui je rappelle est celle que j’estime la meilleure dans ma situation personnelle, mais pas nécessairement pour tout le monde.
J’explique mon cheminement et mes reflexions mais je peux totalement être dans l’erreur parfois, ce que j’essaye de montrer ici avec transparence.
Je te souhaite aussi le meilleur pour 2022 !
Bonjour Mathieu
Merci pour ce bilan objectif et honnête qui eclaire bien le profane que je suis, même si je m’améliore 😉 au fil de ces analyses pertinentes.
J’essaie de me rapprocher du 50 ETF , 25 valeurs de croissance » sûres » et 25 valeurs de croissance » risquées » …
Une petite question pour terminer : je trouve la société Ecomiam ,très intéressante sur le long terme… est-ce que je me trompe ??
Bonne journée
Amicalement Jluc
Bonjour Jean Luc,
Ecomiam est intéressante, elle est d’ailleurs dans le portefeuille Mid&Small croissance. Je ne souhaite pas la détenir à titre personnel car son business est 100% exposé à la France or je souhaite réduire au maximum mon exposition sur ce pays
Bonjour Mathieu,
Tu n’as pas beaucoup évoqué les ETF Nasdaq100 il me semble.
Je trouve qu’il est intéressant pour diversifier un peu, en complément des belles actions comme Microsoft qu’on peut détenir en vif. Et aussi pour avoir un peu d’Alphabet et Amazon qui ont des gros nominaux.
Est-ce que cet ETF fait partie de tes ETF cibles?
Vois tu une différence entre celui de Lyxor et celui d’Amundi?
Bonne journée,
Tristan
Bonjour Tristan,
Il n’y a aucune différence entre Lyxor et Amundi à part le poullieme sur les frais et les petits écarts de volume et liquidités.
Pour le Nasdaq, j’y réfléchis mais je suis déjà très axé croissance. Les GAFAM sont de magnifiques entreprises mais je préfère les détenir en direct sur CTO (j’ai par exemple 3 actions Amazon et 2 Google et compte encore me renforcer). Mais sur PEA c’est sur que c’est intéressant étant donné la faible quantité d’action de croissance qualitative en Europe.
Bonjour, en tous cas merçi pour le tuyau sur Hexatronic. Déjà à 190% de plus-value en 3 mois et demi!! J’ai du mal à trouver des info mais je reste hold comme tout le reste. Cordialement.
Bonjour,
à choisir entre Pharmagest, Biomérieux et Eurofins, que feriez-vous ? Oui, ces entreprises n’ont quasiment rien à vois mais je voudrais une ligne « santé » au sens large à laisser agir pour du très long terme. Merci.
Bonjour,
Ce sont en effet 3 entreprises avec des activités vraiment différentes. Je choisirais certainement Eurofins qui a selon moi la plus belle croissance à long terme et qui est leader mondial dans son domaine (contrairement à Pharmagest qui est essentiellement présente en France) et Biomerieux qui a historiquement une croissance 2 fois plus faible avec une activité moins diversifiée
Bonjour Matthieu
Crois tu qu’il est encore temps d’acheter Eurofins, la croissance projetée sur les deux prochaines années a l’air de se réduire drastiquement (fin du Covid envisagé)?
Ou bien faut il attendre sereinement un niveau plus bas vers 85/90€, ce qui serait plus acceptable
Bonne journée
Bonjour Gérard,
Je pense que les analystes se plantent totalement et ne savent pas vraiment faire de prédictions à cause de l’effet covid qui a boosté les résultats. Quand on regarde l’historique d’Eurofins, elle croit de 10-15% par an depuis plus d’une décennie. Ça serait étonnant qu’il n’y ait plus aucune croissance d’un coup. 2022 sera sûrement à peine au dessus de 2021 de par les effets comparatifs défavorables, mais je ne vois pas pourquoi ça s’arrêterait après.
Donc selon moi le renforcement actuel a du sens.
Peut être néanmoins que les spéculateurs risquent au moindre accroc de faire baisser la valorisation sur du court voir moyen terme, sur le long terme ce sera c’est sûr une réussite, mais c’est toute la différence entre investisseur et spéculateur, les uns achète sur les perspectives de croissance futures, les autres sur ce que le marché va ressentir en fonction de telle ou telle annonce.
Pour ma part n’y étant pas rentré avant covid, j’attends de voir ce que les spéculateurs feront quand une annonce de baisse de l’EBITDA momentanée se fera après covid, peut être que je ne pourrais plus rentrer, alors j’attendrai un Krack pour rentrer.
Bonne journée
Bonjour, je suis sorti un peu en même temps que vous de Worldline. Je ne regrette pas vu le résultat et la sanction en bourse de ce jour (-13%). Pour moi, la re-vente de la section Ingenico tarde trop. De plus, elle est revue à la baisse et donc ne soldera pas la dette autant que prévu. La croissance est relativement faible pour le secteur. Mais ce n’est que mon avis. Cordialement.
Totalement d’accord avec vous, Adyen a des fondamentaux meilleurs en tout points et est beaucoup plus centrée sur l’international.
Bonjour,
Comptes tu mettre à jour ton PF rendement?
Bonjour Francis,
Oui la mise à jour de ce portefeuille est tous les 6 mois car globalement l’objectif est du simple buy&hold sans recherche de performance, simplement d’accumuler des dividendes.
Normalement la mise à jour sera courant Décembre environ.
Bonjour,
Quelles sont les différences entre ASML Holding et ASM International ? Laquelle privilégier ? Bonne journée.
Bonjour,
Je ne suis pas du tout expert du secteur mais ASMl Holding est le leader mondial du marché des machines de fabrication des semi-conducteurs, avec des parts de marchés impressionnantes (quasi monopolistiques) avec des résultats très réguliers.
ASM est un équipementier de qualité mais qui ne joue pas vraiment dans la même cour, avec des résultats biens moins récurrents. Je ne connais pas exactement les spécificités de ses machines.
ASMl est incontournable selon moi comme acteur Européen du secteur
Bonjour, comment est-il possible d’avoir un fair price pour 2021 au-dessus du cours actuel pour adyen sachant que son per est stratosphérique ? (pas loin de 200 je crois, ce qui doit se justifier par une croissance attendue monstre). je suis aussi actionnaire car j’aime avoir en portefeuille des entreprise
avec de très fortes marges et d’avenir, mais j’hésite vraiment à renforcer au cours actuel. Merci.
Bonjour Riad,
Adyen est selon moi l’une des plus belles entreprises de croissance en Europe à l’heure actuelle et occupe une place dans mon portefeuille.
Les fondamentaux sont excellents avec une croissance relativement élevée de 20%/an, et qui je pense restera soutenable dans les prochaines années tant la thématique est porteuse.
La rentabilité est excellente et les marges sont en expension, ce qui est le signe de gain de parts de marché (clairement et de loin l’acteur le plus sérieux d’Europe)
La situation financière est ultra solide, avec énormément de trésorerie au bilan ainsi qu’un cash-flow conversion ultra élevé. La croissance du CA se répercute donc directement sur le cash-flow. Par ailleurs, les capex sont très faibles ce qui signifie que le business est facilement scalable et qu’il n’est pas nécessaire de cramer beaucoup de capital pour poursuivre cette croissance (contrairement à énormément d’entreprises technologiques).
Tous ces aspects font donc d’Adyen une entreprise incroyable. Évidemment tout ce qui est rare est cher, cela se répercute donc directement sur la valorisation qui est tendue.
Le PER n’est pas un indicateur pertinent de la valorisation, déjà car il n’intègre pas la croissance future (si les profits doublent en 4 ans le PER sera divisé par 2), est biaisé à cause des jeux comptables (amortissement et dépréciation) et n’integre pas le niveau de trésorerie dans la valorisation. EV/EBITDA est plus adapté.
Bref je suis convaincu qu’Adyen continuera de monter. Vous pouvez regarder les screener d’il y a un an et voir que les anticipations n’étaient pas si mauvaises que ça (on me demandait déjà comment un prix de 2000€ pouvait être possible quand elle vallait 1000€)
Bonjour, jai une ligne de Pharmagest à 800€. J envisage de modifier mon portefeuille et de revendre Pharmagest au profit d Eurofins ou de Sartorius. Est-ce une bonne idée? Ou devrais-je ne pas y toucher et économiser plusieurs mois pour aller sur les autres valeurs? Je suis perdu.
Bonjour
Pourquoi vouloir vendre Pharmagest qui est une très belle entreprise avec d’excellents fondamentaux ?
Les 3 entreprises citées ont des business différents et elles sont donc complémentaires, il n’y a pas nécessairement un choix à faire
Je souhaite la vendre car je n ai que peu de moyens et je me dis que ces 800€ pourraient peut-être davantage me rapporter sur Eurofins ou Sartorius…
Ou peut-être vous rapporter moins…
Personne n’a la réponse et généralement plus on fait de changement et plus on perd d’argent. Si votre thèse d’achat est toujours valable sur la valeur il n’y a aucune raison de revendre
ne serait il pas plus safe d’investir en chine avec l etef emering asia qui a une diversification de moitié avec l’asie en général, et d’avoir des actions ayant une part significative du CA en chine tel que lvmh ainsi que la holding prosus qui elle y est investi a plus de 80 pour cent avec tencent.
Bonjour,
Plus safe peut-être, plus performant probablement pas. L’inde par exemple sous performe fortement le marché Chinois depuis plus de 20 ans.
Je pense comme vous que le meilleur moyen est d’investir dans des entreprises Occidentales mais qui tirent une grande partie de leurs revenus en Asie (Lvmh, Hermes, Nike, l’Oréal etc…).
Prosus n’est pas plus sure que Tencent, le fait d’être une holding ne réduit pas les risques (surtout que 80% de son actif est sur Tencent).