Cet article concerne le suivi de mon portefeuille boursier. La stratégie d’investissement du portefeuille repose sur un ensemble d’actions de qualité avec d’excellents fondamentaux et en pleine croissance.
L’objectif principal du portefeuille est de faire croitre le plus efficacement possible mon patrimoine dans le temps et de réaliser une performance supérieure à celle du MSCI World sur le long terme.
Le second objectif (un fois le patrimoine atteint) sera de construire un flux régulier de cash-flow avec les dividendes croissants perçus chaque année. Cela me permettra à long terme d’atteindre l’indépendance financière en couvrant mes dépenses avec ces revenus passifs.
Actions détenues et bilan
Le mois de Mars poursuit comme Février a commencé, avec toujours en actualité principale la guerre en Ukraine.
L’inflation étant déjà fortement de retour avant cet événement, cela rajoute une grosse couche d’incertitudes, notamment sur les matières premières (surtout les minerais) et sur l’énergie.
Cette actualité prend tellement le dessus, qu’on ne parle plus beaucoup de la remontée des taux, pourtant toujours présente. Le 10 ans US à atteint à nouveau 2%, ce qui continue de peser sur les valeurs de croissance.
J’ai profité de toutes ces incertitudes pour faire un gros ménage de printemps sur mon portefeuille. J’ai continué la démarche de réduction du nombre de lignes pour me focaliser sur mes plus grosses convictions et les valeurs que je juge les plus solides.
J’ai donc exécuté 2 types différents de ventes / arbitrages ce mois-ci :
- Quelques valeurs que j’apprécie de par leurs fondamentaux mais qui sont selon moi excessivement valorisées dans ce contexte de remontée des taux. Je les reprendrais certainement dans le futur quand leur valorisation sera normalisée (elles resteront dans le screener)
- Des valeurs « secondaires », souvent des small mais pas que, que je juge trop spéculatives ou risquées
J’ai renforcé à la place des valeurs de croissance de qualité, qui malgré leur baisse, rebondiront je pense très vite quand la situation reviendra normale. Ce sont généralement ces entreprises qui remontent en premier.
Pour chaque entreprise vendue, j’ai essayé de renforcer avec l’argent récupéré ma plus grosse conviction dans le même secteur, de manière à ne pas déséquilibrer mes choix.
Pour terminer, j’ai également pris un petit pari sur l’évolution de l’eur/usd. Comme je le répète souvent, je suis à long terme largement convaincu de la hausse du dollar face à l’euro pour diverses raisons déjà débattues (stabilité économique, politique etc…).
Néanmoins, je pense qu’à court terme l’euro a vraiment dévissé fortement, notamment à cause de la guerre. Nous sommes probablement proche d’un point bas (je peux bien sur me tromper, en tout cas c’est un pari que je prends personnellement sur mon exposition indicielle en PEA). Je reste exposé au dollar via mon portefeuille CTO, mais j’ai choisi sur le PEA de vendre mes ETF S&P500 et d’acheter à la place du S&P500 hedgé (ETF P500H). Cela servira à court terme de couvrir le rebond de l’euro sur le dollar (qui peut facilement aller à 5%). Si ce scénario arrive, je repartirai ensuite sur l’ETF classique S&P500.
Transaction du mois
Ventes
Neoen, Grenergy : j’ai profité du très fort rebond de ces deux valeurs de l’énergie renouvelable après les tensions avec la Russie. L’Europe a enfin compris qu’elle devait être d’avantage dépendante en terme d’énergie, ce qui a bien fait grimper ces deux valeurs. Néanmoins, je préfère sortir de ces small qui sont très spéculatives actuellement et dont les résultats seront liées aux décisions des Etats.
Enphase Energy, Pro Medicus : à l’instar de Fortinet le mois dernier, je trouve les valorisations trop élevées dans ce contexte de remontée des taux.
Eastgroup Properties, Rexford Industrial : vente de ces deux REIT industrielles pour les remplacer par le leader du secteur Prologis qui a un meilleur track record et qui est la seule à être diversifiée hors US.
Taiwan Semiconductor : vente suite au risque qui plane sur Taiwan venant de la Chine
Chegg : je profite du rebond récent de 30% + de la hausse du dollar pour clôturer la position
Arbitrages divers pour renforcer mes valeurs favorites :
Diasorin, GN Store -> Sartorius
Titanium, Talenom -> Sofina
Instalco -> Schneider
Moncler -> LVMH
Soitec -> ASML
Nexus -> Teleperformance, Pharmagest
Prosus -> Dassault Systemes
Lululemon -> Estée Lauder
Pro Medicus -> Thermofisher
AMD -> Nvidia
Costar Group -> Intuit
GMRE, Sun Communities -> Realty Income
Arbitrages opportunistes : quand je vois les valorisations actuelles de certaines entreprises très qualitatives (Facebook et Paypal sortent vraiment du lot), je ne peux résister à cette opportunité en revendant quelques actions pour en profiter. Je cède donc quelques valeurs secondaires (soit encore trop chères, soit moins qualitatives)
Repligen, Trex Company, Fox Factory, Generac, Veeva, Yeti -> Paypal, FaceBook, Netflix, Adobe, Salesforce
ETF PEA S&P500 -> ETF S&P500 hedgé
Achats
Estée Lauder, Prologis, Blackrock, Accenture, Linde, Trane, Allegion, Thermofisher, Blackrock, Nvidia
Renforcements :
Sartorius, Sofina, Schneider Electric, LVMH, ASML, Teleperformance, Pharmagest, IMCD, Dassault Systemes, Intuit, Visa, Paypal, FaceBook, Netflix, Adobe, Salesforce, Microsoft
Sans plus tarder, voici le détail du portefeuille :
Portefeuille
Les actions détenues sont les suivantes :
Santé
🇫🇷 Sartorius Stedim, Eurofins Scientific
🇪🇺 Genmab, ChemoMetec, Revenio, SwedenCare, Novo Nordisk, ICON plc
🇺🇸 Idexx Laboratories, ThermoFisher Scientific
Finance
🇫🇷 Euronext
🇪🇺 Adyen, Sofina, EQT
🇺🇸 Visa, Paypal Holdings, MSCI, S&P Global, Blackrock
Industrie
🇫🇷 Schneider Electric
🇪🇺 IMCD, Sdiptech, Hexatronic, Linde, Trane Tech, Allegion
Technologie
🇫🇷 Dassault Systèmes, Teleperformance, Pharmagest Interactive, Esker
🇪🇺 ASML Holding, NetCompany, Evolution Gaming, QT Group, Admicom, Accenture
🇺🇸 Intuit, SalesForce, Adobe, Google, Apple, Microsoft, Amazon, Facebook, Nvidia
Consommation non cyclique
🇫🇷 L’Oréal
🇺🇸 Estée Lauder
Consommation discrétionnaire
🇫🇷 LVMH, Hermès
🇪🇺 MIPS, Harvia
🇺🇸 Nike, Copart
Energie
🇪🇺 Alfen
🇺🇸 Tesla
Telecom
🇺🇸 Walt Disney, Netflix.
Immobilier
🇺🇸 Realty Income, Agree Realty, Prologis, Alexandria Real Estate
PEA (Crédit Agricole Investore Integrale)
CTO DEGIRO
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ETF
La valorisation totale du Portefeuille est à ce jour de 171 900€.
Remarque : les valeurs étrangères affichées plus haut sont toutes en euro, elles sont converties avec la parité du jour.
Voici également l’évolution du portefeuille depuis Janvier 2019 VS MSCI World :
Performance du Portefeuille depuis Janvier 2022 : -10.3%.
Performance du MSCI World depuis Janvier 2022 : -1.6%.
Performance du CAC40 GR depuis Janvier 2022 : -6.5%.
Le portefeuille reste à la traine depuis le début de l’année vs MSCI World (bien qu’il lui reprenne 2% sur le mois dernier).
Voici l’évolution de l’écart relatif entre mon portefeuille et le MSCI World. Si la courbe monte, cela signifie que mon portefeuille fait mieux sur la période. Si elle baisse, c’est que je sous performe. Cela permet donc de voir facilement comment le portefeuille se comporte en relatif à un indice (ici le MSCI World).
Le portefeuille reste proche d’un point bas vs MSCI World.
Revenus passifs et perspectives annuelles futures
Je rappelle que la nouvelle façon de calculer la rente mensuelle est via la règle des 3.5% (règle des 4% sévérisée) de la valeur de mon portefeuille. J’ai effectué pour le tracé et le calcul une moyenne glissante de 3 mois afin de lisser légèrement la volatilité.
De ce fait, je ne regarde plus le rendement des dividendes avant d’acheter/renforcer afin de me concentrer 100% sur les fondamentaux.
Les 3.5% correspondront donc au montant global que je pourrais toucher avec des valeurs de rendement si je choisissais d’arbitrer une partie de mes valeurs de croissance actuelles contre elles.
J’ai pu reconstituer ce que cela donnerait sur mon portefeuille depuis le 01/05/2018 :
La rente mensuelle moyenne actuelle (fictive) serait de 478€.
Date Publication : 30/03/2022
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Bonsoir Matthieu,
Encore un grand bravo pour l’ensemble du contenu de ton site.
Belles positions. Je ne trouve jamais les points d’entrées adéquats de valeurs que j’apprécie depuis X mois / années (Linde, Nvidia, ASML Holdings notamment), je crois que je suis contraint de regarder certaines valeurs sans jamais les acheter…
Bonsoir Antoine,
C’est assez classique, j’ai aussi attendu parfois longtemps avabt d’acheter certaines valeurs, et parfois j’ai craqué rapidement pour d’autres. Sur un horizon très long terme si la valorisation à l’achat reste tout de même raisonnable ce n’est pas très important de surpayer légèrement. Les plus belles valeurs sont toujours un peu chères
Bonjour Matthieu,
Pouvez-vous expliquer à nouveau la stratégie concistant à remplacer l’ETF S&P 500 du PEA par un ETF Hedge et pourquoi ne pas l’appliquer également sur votre ETF S&P 500 du CTO.
Par avance merci
Cyril
Bonjour Cyril,
Ce genre d’arbitrage sur CTO n’est pas forcément pertinent puisque cela impliquerait de vendre en PV et donc de payer des impôts. Cela prend plus de sens sur PEA puisque neutre fiscalement tant que pas de retraits.
Concernant la stratégie, je rappelle qu’un ETF S&P500 classique, même côté en euro, est en réalité en dollar converti. Il est donc sensible aux effets de change (si le dollar baisse, cela fait chuter votre ETF). C’est le cas actuellement, je prends le pari qu’à court terme l’euro va remonter face au dollar, car il a à mon sens baissé de manière trop rapide à cause des tensions en Ukraine. De ce fait, l’ETF prendra uniquement en variation le S&P500 et non le change (au détriment d’un coût annuel un poil plus élevé sur les frais de gestion, mais pas vraiment dérangeant puisque l’objectif n’est pas de garder le hedge sur le long terme).
Bonjour Matthieu
Je note que tu as été très attentif à la volatilité de cette année, et très actif pour essayer de maximiser tes gains futurs, en misant sur les sociétés les plus solides. Les « étoilées » prennent définitivement le contrôle de ce beau PF 😁.
Pour revenir à ton Hedge sur le SP500, ce pari concerne bien que cet ETF soit 10% du PF, soit un impact pas forcement très significatif sur la valeur future du PF? Aurais tu fait ce pari court terme avec un SP500 sir le PEA représentant 50% de ton PF, voir même 100% dans le cas d’un investisseur en gestion indicielle sur le SP?
Bien a toi 😉
Cédric
Hello Cédric
Si j’étais 100% ETf S&P500 sur PEA, j’aurais pris le pari sur 50% du ptf. Le risque n’est pas très élevé, au pire on suit juste l’évolution du S&P500 comme un Américain le ferait. Quand tu mets de l’argent en banque, au final c’est ce que tu fais, tu achètes des euros… je vois mal personnellement (à court terme, à long terme j’en sais rien) l’euro perdre encore 5 ou 10% aux niveaux actuels, surtout dans un scénario d’accalmie du conflit qui arrivera peut-être bientôt
Bonjour,
Outch ça c’est du gros nettoyage de printemps ! depuis quelque mois vous changez régulièrement d’otique ou de vision j’ai l’impression, ne pensez vous pas que cela puisse aussi vous couter à force de souvent changer ? Certe la remise en question est bonne, prendre en considération bon nombre de critères actuel non négligeable est bon mais je trouve que vous tiré à vue votre portefeuille alors que vous étiez très confiant sur bon nombre d’entrerprise aupparavant et sachant que vous faite de l’investissement long terme. Surprenant aussi les come-back du genre SPGI ou Realty Income dans votre portefeuille alors que vous aviez certainement par le passé un meilleurs PRU.
Vous avez vendu quand même à perte certaines entreprise c’est dommage de pas renforcer seulement celle qui vous intéresse et laisser hiberner les autres en attendant la revenue de la croissance même si c’est dans un horizon moyen terme, vous avez une force d’investissement mensuelle importante si mes souvenirs sont bon
Par contre je ne comprend vraiment pas votre attirance pour Allegion ou Trane, certe je sais que vous souhaitez intégrer des valeurs US en PEA mais à titre de comparaison avec mon screener qui n’est pas le votre mais elles ont des score tout juste à la moyenne voir inférieur, selon votre stratégie de base de croissance je ne trouve pas qu’elle présente les meilleurs capacités dans cette stratégie.
Bonjour Jean,
Il faut savoir s’adapter à la situation économique dans sa prise de décision. Tout les fondamentaux étaient propices récemment aux entreprises à forte croissance, où les ratios de valorisation élevés avaient moins d’impact. Avec la hausse des taux c’est moins vrai, surtout pour des smalls très chères et peu rentables.
Maintenant en terme de baisse, si vous regardez la majorité des arbitrages, j’ai vendu certes en pertes plusieurs entreprises, mais pour renforcer aussi des entreprises en pertes. J’ai surtout misé sur la probabilité de retour et de rebond selon 1) les fondamentaux, 2) la valorisation, 3) la solidité et le moat.
Par exemple des boites comme Veeva et Facebook (juste un exemple mais pour illustrer) ont toutes deux beaucoup perdu. Néanmoins, Facebook se paye beaucoup moins chère, est plus grosse et plus solide, et aura donc selon moi de meilleures chances de rebond. Échanger une perte contre une perte n’est donc pas forcément pénalisant, surtout si l’on pense que l’un a plus de chance de remonter que l’autre.
Pour Trane et Allegion, je voulais surtout gonfler sur PEA 1) ma part d’entreprises industrielles (pondération très faible en portefeuille) et 2) introduire des entreprises US pour éviter que mon exposition US ne se retrouve à 100% avec des ETF synthétiques. Je pense que ces entreprises auront une performance assez proche du MSCI World donc ce n’est pas forcément dérangeant.
Pour terminer, le choix des entreprises doit aussi être mis en relation avec la taille du portefeuille et le % de son patrimoine investi. Je n’aurais par exemple aucun problème à être 100% Nasdaq si 20% de mon patrimoine était investi en bourse. Maintenant avec + de 80%, le choix ne serait pas forcément le même. À chacun d’adapter selon sa situation et ses souhaits de volatilité (forcément avec la taille grandissante de mon portefeuille j’aime aussi quand la volatilité tend à la baisse)
D’accord merci pour ce retour détaillé de vos visions.
En question de moat c’est vraiment quelque chose que je maîtrise pas très bien, vous le jauger en fonction de ratio, si oui par lesquels s’il te plait ?
Ton illustration entre Veeva et Meta est assez différente étant donné qu’elle ne travail pas sur le même secteur d’activité, certe Meta à une plus grosse capitalisation mais en au niveau des marges ( gross margin, operating margin et profit margin ) Meta est négative pour moi alors que Veeva est meilleurs mais elles sont tous deux d’après mon screener assez équivalente au niveau croissance, rentabilité, bilantielle, la beta plus élevé pour Meta et la Valo plus importante pour Veeva donc je ne comprend pas bien pourquoi ton sentiment se tourne vers Meta par exemple sachant qu’elle à aussi pas mal de soucis avec les états..
Tu pense que Allegion et Trane auront une performance proche du MSCI World a bon ? étonnant, d’ailleurs tu divise ton portefeuille par support pour évaluer tes détentions de secteur, tu préfère pas généraliser tous ? car si on regarde tu as énormément d’entreprise dont le secteur d’activité est la santé en Europe donc PEA et vraiment pas beaucoup au US donc CTO.
Oui effectivement c’est vrai que c’est assez personnelle que chacun dois se sentir à l’aise avec sa répartition patrimonial comme tu le décris si bien et que la beta est aussi à bien prendre en compte
Facebook possède beaucoup de cash, et dégage beaucoup de cash-flow. Elle peut donc par exemple racheter Veeva très facilement, même en cash (même si ce n’est pas le secteur ou forcément intéressant pour FB, c’est juste un exemple). C’est pour moi un signe important de solidité financière, cela donne beaucoup de marge à une entreprise.
La valorisation de FB est également ridicule, c’est à mon sens une opportunité à ce prix (malgré les défauts du business et les problèmes actuels).
Sur mon évaluation sectorielle, je le fais sur mon portefeuille global (PeA + CTO)
Bonsoir Matthieu,
Au sujet des ETF synthétiques, j’ai retenu que le risque supplémentaire (vs ETF physique) était de perdre la valeur du swap en cas de défaut. Swap bien en deçà des 10% sur les ETF UCITS : https://www.jack-fund.com/guides/etf-replication-physique-synthetique
Dans un autre article, il me semble que vous n’étiez pas trop inquiet à ce sujet. Avez-vous évolué depuis ?
Cordialement,
Bonjour Alaric,
Tout est expliqué dans cet article : https://etre-riche-et-independant.com/comment-fonctionnent-etf-synthetiques
Je ne suis pas particulièrement inquiet puisque j’en comprends le fonctionnement. Néanmoins, ils n’ont a ma connaissance jamais vraiment connu une crise financière comme 2008, donc difficile de savoir comment ils se comporteraient. Par sécurité, je préfère tout de même ne pas y être exposé à 100%
Merci Mathieu pour ce nouveau reporting. C’est intéressant de suivre l’évolution de votre stratégie
Il faut quand même une sacrée détermination ( mais aussi probablement une certaine confiance en soi) pour continuer à faire du stock picking quand on voit l’écart du portefeuille avec le MSCI world qui s’accroît. Sur le long terme vu votre investissement et votre expertise (et votre expérience), il y a pas mal de chances que vous battiez le Msci world. En revanche, pour quelqu’un comme moi, qui se renseigne mais qui ne suis pas du tout un spécialiste, j’ai le sentiment qu’il vaut mieux rester sur les indices. Je me dis même que je n’ai pas tellement intérêt à augmenter ( j’ai bien d’autres hobbies) mon expertise sur comment choisir des actions… Ça sera du temps perdu. Bon si tout le monde raisonne comme moi, il n’y aura plus que des Etf
Bonjour Bastien,
Si vous utilisez votre temps pour augmenter vos revenus par exemple (et donc investir plus), ça sera probablement plus profitable tout en investissant de manière indicielle. Je le fais aussi par passion.
Sur la gestion indicielle, je ne crois pas qu’elle puisse occuper 100% du marché, puisqu’il y aura sinon de grosses inéfficiences (si par exemple une boite mature et sans croissance comme Bouygues venait à monter autant qu’Amazon, soit Bouygues deviendrait vite trop chère ou Amazon pas assez). Dans le cas d’une boite à dividendes, les rendements pourraient donc devenir délirants ce qui permet selon moi d’éviter ces inéficciences. Il y a donc une limite max où la gestion passive ne pourra pas être dépassée
Merci pour l’éclaircissement concernant la stratégie Hedge sur l’ETF S&P 500 du PEA et du CTO.
Cependant vous indiquez : « je suis à long terme largement convaincu de la hausse du dollar face à l’euro pour diverses raisons déjà débattues (stabilité économique, politique etc…) »
– La valeur actuelle EUR / USD n’est elle pas plus cohérente avec votre prévision ?
– L’EUR / USD est actuellement environ à 1.11 soit quasi la même valeur que fin novembre 2021 et fin janvier 2022 donc avant le début du conflit Ukraine / Russie.
– Quel sont les frais supplémentaires entre le l’ETF Hedge et le non Hedge ?
– A partir de qu’elle valeur pensez-vous repasser avec l’ETF non Hedge ?
Re Cyril,
Je pense que la valeur de neutralité entre eur/usd est entre 1,15 et 1,20. Au prix actuel, on a donc un risque de retour à cette moyenne de 5-10%, ce qui est non négligeable, raison pour laquelle je préfère couvrir mes ETF en PEA. Le hedge ne coute pas grand chose, l’écart se voit sur les frais annuels de l’ETF (autour de 0,1%/an en général).
Ce placement n’est-il pas plus une stratégie plus spéculative ou tu pense faire un hold up de la banque en revenant sur la valorisation EUR/USD d’avant guerre et covid et donc ainsi augmenter ton capital investit comme décris ~5/10% en horizon court terme sans prendre trop de risque
Si, comme précisé c’est un petit pari personnel sur l’évolution des devises, donc forcément assez subjectif et spéculatif. Enfin le risque est faible, l’ETF suit toujours le S&P500, c’est surtout qu’à court terme je vois mal l’euro continuer de baisser
Bonjour et encore un grand merci
Je vois sur le site de Lyxor que le PSP5 et le PSPH sont tous les 2 au même prix : TFE = 0,15 %
Il est souvent écrit que le hedge est inutile à long terme car c’est un coup supllémentaire.
Mais dans ce cas pourquoi se priver du hedge ? Ou ai-je louper quelque chose ?
Merci
Bonjour
C’est expliqué dans l’article et en commentaire en dessous : le hedge est uniquement sur une petite partie d emon portefeuille, et a ici un objectif court terme et non long terme (je pense que dans les prochains mois l’euro montera face au dollar pour retrouver un niveau moyen)
Pour cela faut-il espérer que la guerre actuelle ne continue pas ou ne s’aggrave pas, pour ce qui est de continuer malheureusement je pense qu’on est mal partie pour un cessez le feu rapidement….
Mais oui l’euro dans le temps remontera face au billet vert
Bonjour, merci pour votre réponse
Je me suis peut être mal exprimé car ma question ne concernait pas spécifiquement votre stratégie.
Ma question était plus générale : quel intérêt y a t-il à se priver d’une assurance contre les fluctuations de change si celle-ci est gratuite (mêmes frais pour les 2 ETF).
Et bien il ne faut pas forcément voir le change comme un risque mais aussi comme une opportunité de détenir une devise plus solide (cas du dollar face à l’euro). Personnellement je préfère détenir des dollars que des euros sur le long terme, c’est aussi une diversification patrimoniale. Il serait donc dommage d’être 100% hedgé constamment…
Bonjour Matthieu,
Concernant le marché des semi-conducteur, j’ai vu que tu as switché AMD pour Nvidia. Il existe également Qualcomm ? Comment placerais-tu cette entreprise comparé à Nvidia ? Sachant que Qualcomm verse également des dividendes croissants et cela pourrait être intéressant dans une stratégie visant la hausse du dividende sur le long terme
Merci d’avance pour ta réponse et félicitations pour ton travail partagé
Bonjour Yohan,
J’avoue que je connais très mal les spécificités de tous les fabricants de semi (Texas Instrument, Intel, Qualcom, Broadcom,Applied material…). Tout ce sue je vois c’est qu’en terme de croissance et de fondamentaux, Nvidia est largement au dessus (AMD est pas trop mal aussi surtout car sa valorisation est correcte). Ce qui booste la croissance de Nvidia, ce n’est pas les cartes graphiques, les jeux etc.. mais surtout les data center, où c’est le leader du marché. Ses revenus sont également plus récurrents que la plupart des concurrents.
Je ne suis donc pas un grand fan de Qualcom car il n’y a pas de moat particulier et que c’est tout un même un secteur cyclique et donc pas ideal pour la gestion des dividendes
Bonjour Matthieu,
Gros travail que tu as fait là et pour le moins très logique. Soitec j’aurai gardé (j’ai renforcé de mon côté).
Beaucoup moins de lignes dans tes tableaux en comparaison des précédents. On gagne du temps en lecture 🙂
Sympa également de constater que tu as regagné 10 000€ sur la valeur de ton PF par rapport à février. Maintenant le marché reste très volatile et il y aura certainement de nouveaux points d’entrée dans les prochaines semaines.
Bon dimanche
Salut Ludovic,
En effet moins de lignes à suivre, avec un portefeuille qui me semble pour autant plus solide et résilient maintenant :).
Le portefeuille a pasmal repris depuis le mois dernier, avec en effet un gain de 10k€. Mais ça peut vite rebaisser aussi…
Bonjour, pour information: À l’occasion de son événement Salesforce World Tour Paris, la société spécialisée dans les CRM a annoncé un investissement de 3,5 milliards de dollars (3,1 milliards d’euros) dans l’Hexagone. Réparti sur 5 ans, il doit lui permettre de « soutenir sa phase de croissance ».
source : https://siecledigital.fr/2022/04/01/salesforce-investira-3-milliards-deuros-en-france/
Cordialement.
Bonjour Matthieu
Cela fait quelques temps que je n’avais posté de commentaire suite à vos articles, que je suis toujours avec intérêt, que ce soit sur votre site ou celui de l’IH. Il est rare de voir un particulier se donner autant de peine à exposer ses choix d’investissement et à essayer de les argumenter.
Cependant, je dois dire que votre « stratégie » (et surtout les évolutions de celle-ci) continue à me laisser perplexe. Je vais tenter de vous donner quelques éléments de réflexion, qui n’engagent que moi et qui valent ce qu’ils valent …
– Il y a « longtemps », j’avais fait un commentaire sur le fait que je trouvais votre orientation dividendes (et oui, c’est bien votre pseudo à l’origine) n’était pas pertinente. En effet, on trouve pléthore de blogs qui « conseillent » cette approche qui est surtout un biais psychologique (cette sensation de remplacer son salaire par un flux d’argent sans « vendre » des actions). Mais d’un strict point du rendement total, on trouvera de nombreux articles et études (souvent exposés par Larry Swedroe ou Ben Felix de Rational Reminder) qui montrent que les actions qui versent de dividendes n’ont pas sur le long terme un rendement total (hausse du cours + dividendes + changement du multiple de valorisation) supérieur aux autres. De plus, elles sont globalement moins diversifiées dans l’univers des actions et fiscalement, c’est généralement moins optimal (surtout dans le cadre du CTO). De plus, votre approche de « basculer » des investissements à dividendes vers d’autres enveloppes ou d’autres instruments (comme des fonds indiciels), c’est quand sacrément compliqué : c’est quand même beaucoup plus simple d’avoir des ETF indiciels dès le départ et d’en vendre une fraction en phase de distribution pour obtenir le fameux Safe Withdrawal Rate.
– Il y a un peu plus d’un an (donc au top de ce marché …), vous étiez enthousiaste sur la Chine et l’Asie, en expliquant vos choix d’ETF et d’allocation. Il semble que vous ayez bien diminué la voilure à ce sujet (donc au bas de ce marché …). Ne le prenez pas mal, mais un investisseur diversifié qui est conscient qu’un portefeuille diversifié voit obligatoirement des périodes de vaches maigres sur une portion de son investissement (périodes qui peuvent durer de nombreuses années) et qui est conscient du lien étroit entre niveaux de valorisation actuelle et rendement futurs attendus, et bien cet investisseur là il ne lâche pas l’Asie actuellement, bien au contraire, il profite de la période de soldes sur ces actions là. La position de Charlie Munger (qui est tout sauf un investisseur sans expérience) qui achète actuellement BABA tant qu’il peut est assez révélétrice. Pour ma part, à mon modeste niveau, celà fait bien 6 mois et même plus que je n’achète que des ETF orientés Emerging Markets, Asie et Tech Chine/Hong Kong.
– Vous continuez à publier (et c’est tout à votre honneur) l’évolution relative de votre PF dace au MSCI World et la tendance est claire, elle saute aux yeux : vous faites de moins en moins bien (mais rassurez vous, vous n’êtes pas le seul des stocks pickers, c’est même la norme) et vous en êtes quasiment à -15% en trois ans à peine, c’est énorme en si peu de temps. Et donc je me dis « mais combien de temps il va tenir avant de se rendre à l’évidence des faits ? ».
Ne vous méprenez pas, je suis admiratif de votre travail mais je me demande humblement si vous ne faites pas fausse route. L’humain est par nature un « alpha seeker », il veut faire mieux que les autres, que le marché, n’accepte pas d’être la moyenne et souffre du biais de « over confidence » si bien documenté dans la finance comportementale. Et je comprends aussi la satisfaction et la stimulation intellectuelle d’un travail personnel, l’intérêt que l’on y porte et cela semble être votre cas. Mais à un moment, il faut regarder froidement les faits : vous passez un temps fou à faire des recherches, des analyses … et au bout de 3 ans, vous en êtes déjà à -15% par rapport au MSCI World qu’un ignorant complet, qui y passe 2 minutes par mois, aura eu simplement la discipline de garder sans rien (ce qui est lien d’être facile contrairement à ce que l’on pourrait croire). Cela ne vous interpelle pas ? A ce rythme, dans 4/5 ans, votre sous performance sera pratiquement de 50% … et si vous investissez en actions, c’est d’abord pour obtenir un rendement, pas seulement pour le « plaisir » d’analyser des bilans financiers.
Pourquoi je prends la peine d’écrire tout ça … c’est parce que je suis passé aussi par une phase comme la votre. Et il m’a fallu un sacré bout de temps avant de reconnaître que non, je ne pouvais pas battre le marché (et oui mon égo en a pris un coup, mais ça passe …). Un auteur que j’apprécie énormément, Rick Ferri, a parfaitement décrit cette évolution en 3 phases de l’investisseur rentable : il y a d’abord la phase de la lumière, où on découvre la puissance de l’investissement en actions, les rendements composés, les fonds indiciels etc … puis vient la phase de la complexification, où en élaborant des stratégies compliquées avec de nombreux fonds et actions on s’imagine pouvoir faire mieux que le marché … puis (et ça peut prendre un certains temps) la phase de simplification avec seulement quelques fonds indiciels mais en ayant chassé tous les biais humains si bien documentés par la finance comportementale. Pour ma part, il m’a fallu bien 4/5 ans pour passer de la phase 2 à la phase 3. Et vous, combien de temps il vous faudra ? 🙂
A vous lire.
Fred
Bonjour Fred,
Je suis à l’écoute de tous les points de vues car c’est aussi ce qui fait réfléchir et prendre du recul. Donc aucun soucis, surtout que vos remarques sont argumentées et respectueuses donc merci 🙂
Sur la performance vs MSCI World, oui et non. Le portefeuille est actuellement sur un point bas, donc c’est assez facile de regarder à ce moment et d’en tirer des conclusions. Néanmoins en fin 2021, mon portefeuille a surperformé les indices et j’étais à -2% vs MSCI World avec pour espoir de le dépasser sur la période complète. Donc il est certain que le moment de calcul a un impact important sur la performance.
Concernant les ETF en général, je suis d’accord que c’est très performant, c’est pourquoi sur PEA je capitalise de plus en plus dessus, et que je compte justement utiliser cette enveloppe via regle de retrait à 4% par exemple.
Sur le CTO, je pense que plus tard la performance ne sera plus forcément ce que je rechercherai, mais la stabilité.
Si j’avais 10k€ en tout, je n’aurais aucune crainte à être 100% Nasdaq par exemple. Avec 200k€ c’est moins le cas, et avec 1M encore moins, surtout quand le patrimoine est essentiellement investi en bourse. Les grand discours « les ETF c’est le top blablabla » c’est bien dans la théorie, et en partie dans la pratique, mais pas totalement dans le concret selon ses objectifs, son patrimoine etc…
Les actions de qualité à dividendes sont moins volatiles, ont moins de drawdown, sont même parfois décorrélées du marché (notamment pharma, consumer staples, REIT…). Au delà d’un stade, ça joue beaucoup les facteurs psychologiques, plus mon portefeuille prend en valeur, et plus je m’en rend compte. Mieux vaut il faire 10% sur 30% de son patrimoine en bourse, ou par exemple 7% sur 80% de son patrimoine ? Pour moi le choix est fait, surtout si cela aide à tenir psychologiquement.
Après chacun ses choix, stratégie en fonction de sa situation, ses envies, objectifs. Et peut-être que mes décisions évolueront (je ne reste jamais figé sans réfléchir, tout le monde peut de tromper, et évoluer ensuite).
Sur la Chine, il ne s’agit pas d’une petite baisse sans raison. Si ça avait été le cas, je n’aurais pas vendu mais plutôt renforcé. Je trouve que beaucoup de choses ont changé depuis les ahats, en mal, ce qui a annulé et remis en cause mes critères. À nouveau, je pense qu’il ne faut pas rester figer. J’avais mal analysé les risques, du moins sûrement mal compris, bien que j’en étais conscient. Aujourd’hui, ça me semble évident pour le moment de ne plus y remettre un pied tant que la situation n’évolue pas.
Merci pour votre réponse.
Je vous rejoins entièrement que vous parlez de drawdown et de volatilité, des facteurs psychologiques qui deviennent importants avec la taille du portefeuille » etc… comme le rappellent si bien les plus grands investisseurs, le pire ennemi de l’investisseur particulier, c’est celui qui est dans le miroir. Toute la différence entre deux investisseurs, elle se fait lors des marchés baissiers : il y a ceux qui paniquent et vendent, ceux qui ne font rien (c’est déjà une bonne chose) et ceux qui continuent à acheter. C’est la grande difficulté du « buy and hold ». Et c’est un des avantages énormes des fonds indiciels que de supprimer le risque de perte définitive (que l’on peut avoir avec des actions individuelles) pour ne conserver que le risque de perte temporaire, c’est à dire la volatilité (car un indice, de part son constant renouvellement en chassant les mauvais titre pour en incorporer des nouveaux parmi lesquels il y a les futurs winners). Quand on a compris la réalité structurelle (le renouvellement constant) et l’espérance mathématique des indices larges (le biais haussier car la baisse d’un titre est bornée tandis que la hausse infinie, plus la pondération par capitalisation boursière qui fait que les meilleurs tirent toujours plus l’indice vers le haut) et que l’on a réussi à se câbler en mode « un bear market c’est les soldes, vite achetons le plus possible), un portefeuille indiciel actions/obligations à allocation fixe est d’une puissance incroyable. Il faut juste être capable de le tenir dans le temps, de ne pas vendre en marché baissier et au contraire le rebalancer (comme par exemple en mars 2020 ou bien encore il y a un mois). Et on ne le répétera jamais assez : il vaut mieux un portefeuille « à priori » moins bon que l’on est capable de tenir pendant 40 ans qu’un portefeuille « à priori » meilleur mais que l’on abandonnera en panique lors de bear market à -40%/-50%, ou bien sujet à de multiples changement de stratégies avec du turn over et du performance chasing (et c’est surtout ce qu’il ne faut pas faire avec les fonds actions actifs car on passe son temps à rentrer dans ces fonds une fois la bonne performance déjà réalisée avec un inévitable retour à la moyenne).
Ceci étant dit, je vais continuer bien sûr à regarder avec attention votre parcours. Vous l’avez compris et je pense que vous en êtes conscient, les statistiques sont contre vous et plus le temps passe, plus ça va être dur de faire mieux que les indices (car la « magie » des intérêts composés va commencer à jouer contre vous, le retard que vous avez déjà pris lui aussi va croître de façon exponentielle si vous ne faites pas très vite de la surperformance).
Globalement en phase avec vous Fred 😉
J’analyserai ma performance future et j’y réfléchirai au cours des années. Mon objectif d’ici dans le futur ne sera plus forcément de faire mieux que le World mais de faire bien et potentiellement avec moins de volatilité (dans l’hypothèse où 80-90% de mon patrimoine sera investi en bourse). Le retard pris pour le moment n’est pas si gênant que cela, puisqu’il se fait aussi sur des sommes pas trop élevées encore (surtout le retard pris sur 2019-début 2020 où la valorisation de mon portefeuille était faible)
En effet par le passé je me suis posé la même question que Fred.
Mais comparer des performance n’a de sens que si l’on compare aussi les risques.
Je comprends donc parfaitement la réponse de Matthieu au sujet de la volatilité et de tranquillité d’esprit.
Mais du coup, je trouve qu’il serait intéressant de rajouter la comparaison de la volatilité et max drawdown du portefeuille versus celles du MSCI world, en plus de la comparaison de la performance 🙂
car si on sous-performe de (seulement) 2% mais avec une volat et un max drawdown 2 fois moindre que le msci world, on peut en fait considérer que l’on surperforme, d’après moi.
Par contre si on sousperforme de 2% avec la même volat et le même max drawdown, alors là oui, on sous performe réellement.
Merci encore pour ce travail et des pistes de réflexions
Bonjour Nicolas,
En réalité le portefeuille actuel sous performe pour le moment le MSCI World et sa volatilité est plus élevée. Je parlais du portefeuille d’entreprises à dividendes dans le cas d’une sous performance qui serait moins volatile
Bonjour Fred,
J’aime beaucoup lire les rares fois ou vous passez mais j’aimerai aussi en savoir plus sur vos idées, avez vous une présentation ou page suivi de portefeuille sur IH pour échanger car j’aimerai comprendre ce que vous démontrer et voir vos erreurs et votre parcours, car si je comprend bien cela « ne sert à rien » tous ce travail il faut se contenter d’etf ?
Bonjour Matthieu
Beau nettoyage de printemps, cela se resserre aux valeurs les plus solides en ces temps difficiles, je pense même que certaines valeurs pourraient encore être enlevées pour réduire encore le portefeuille et l’équilibrer vers les ETF, notamment dans les valeurs européennes, bien sur cela augmente à chaque fois la part du risque mais on se rend compte que vos certitudes sont vraiment marquées par de belles lignes d’achat et certaines autres sont présentes mais sous-pondérées.
Et il reste de toute façon le portefeuille de votre conjointe qui détient certainement de très belles valeurs que vous aviez en portefeuille vitrine il n’y a pas si longtemps, les deux portefeuilles réunis constituent certainement plus encore un équilibre parfait, surtout en ce moment.
Belle journée
Bonjour,
Merci pour ce suivi attendu avec impatience comme toujours 🙏 !
Et comme l’évoque déjà certains ici : quel ménage en effet 😉.
Et Félicitations pour vos arbitrages, cela n’a pas du être facile 👍.
J’aimerais, en tout bien tout honneur, évoquer certaines de vos décisions :
Concernant la réduction du nombre de lignes 📉,
> Si je peux me permettre et après avoir lu votre réponse à Jean notamment, d’une part je comprends les arguments liés aux remplacements de vos valeurs (probabilité de rebonds, fondamentaux, valorisation…), d’autre part et sans que ce ne soit péjoratif, je ne peux m’empêcher de penser que si votre stratégie est de continuer ainsi, votre portefeuille va alors contenir petit à petit uniquement les valeurs à la mode de « Monsieur Tout le Monde » ou des « Etfs ». Surement moins de plaisir à suivre mais mieux de performances…
Concernant la diversification de votre portefeuille, elle est aussi bien moindre,
> Cela paraît plutôt un inconvénient. En effet, en réduisant le nombre de valeurs :
– d’une part, la chance de « tomber » sur des valeurs qui surperformeront dans le temps diminue, nul ne pouvant prédire quelle valeur va performer ou non dans l’avenir.
Exemple : est-ce Trex ou Veeva vendues ou alors Facebook ou Paypal renforcées qui vont mieux performer ou faire x2 prochainement ?
– d’autre part, le risque est bien présent si jamais des « poids-lourds » tel que Startorius, Schneider, Dassault, Nvidia, Intuit… décident de fortement corriger.
Et nous l’avons bien constaté, cela peut arriver plus souvent qu’on ne le pense sur des valeurs pourtant jugées solides : Meta, Paypal, Netflix, Adobe…
Concernant la vente des valeurs vertes 💡,
> Impression que toutes les valeurs du secteur qu’elles soient « Small » ou « Big », solides (ex : Enphase) ou moins solides (ex : Solaria), ont profité des actualités si j’ose dire. De manière générale après plus d’un an de stagnation, impression enfin que le rebond se dessine positivement. Et malheureusement, si les tristes actualités continuent, je tends à penser que ces valeurs vertes pourraient encore monter.
Impression quand les Technologiques montent, les énergies et vertes baissent et vice-versa. Des rotations de portefeuilles de fonds seraient-elles en cours ?
Concernant la Chine 🇨🇳,
> Malgré les risques de suspension du cours sur la Bourse américaine, la politique pas vraiment accommodante et les sanctions associées ainsi que les éventuels liens avec le conflit actuel, j’ai choisi d’être contrariant et de même renforcer mes positions (Prosus et Alibaba). Il paraît que les meilleurs affaires se feraient pendant les moments de panique et qu’en personne ou presque n’en voudraient…
Encore une fois, Merci pour votre travail 👍 et nombreux partages 👍 qui permettent de garder ses convictions et de ne pas faire de bêtises dans ces périodes de fortes volatilités.
Cordialement,
Laurent
Bonjour Laurent,
Le portefeuille semble moins diversifié en nombre de valeur mais ce n’est pas le cas puisque la part d’ETF augmente (et donc la diversification qui va avec aussi).
Je ne suis pas certain que des entreprises comme ASML, Dassault Systemes, Sartorius, Hermes, Sofina… soient des entreprises de Monsieur tout le monde. Mais je suis convaincu que sur le long terme elles feront mieux que les indices.
Pour les valeurs vertes, ce qui me gêne le plus est que la demande est surtout étatique et donc pas vraiment du privée. C’est fortement dépendant des subventions et donc des résultats des élections, des tendances politiques du moment etc. Et avec la remontée des taux, les free-cash-flow de ces entreprises risquent de se dégrader fortement.
Bonjour Matthieu,
Que penses tu de l introduction à venir d euroapi ?
Bonjour Cyrille,
De ce que j’ai compris, l’entreprise se rapproche du business de Lonza (donc de la chimie liée au domaine de la santé).
C’est un secteur très intéressant et très performant sur le long terme (des exemples comme Lonza, mais aussi des entreprises Européennes qui en font parmi d’autres activités : IMCD, Royal DSM…).
Néanmoins, de ce que j’ai entendu (je n’ai pas analysé les chiffres encore), Euroapi est très mal placée en terme de produits et de rentabilité. À son IPO, elle se payerait très décotée vs ses concurrents. On pourrait croire ça intéressant que ça soit value, moi je vois ça plutôt comme une mise en garde du marché. Quand une boite est value (surtout dans ce secteur), c’est qu’il y a un problème et qu’il vaut mieux éviter et de concentrer sur les vrais leaders. Il vaut mieux payer un peu plus cher et éviter les ersatz peu qualitatifs.
Maintenant je répète, je n’ai pas analysé les chiffres encore pour le moment donc on verra bien quand il y aura suffisamment de données financières accessibles
Merci pour ton retour
Bonsoir Matthieu
Comment expliquez vous que des valeurs étoiles sont moins pondérées que d’autre sans étoiles, exemple Netflix
vs Walt Disney, Lauder a une petite ligne également et il y en a d’autres, logiquement les valeurs étoiles devraient représenter les plus grosses lignes non?
Bonne soirée
Bonsoir,
Je construis mon portefeuille progressivement, aussi en fonction des valorisations. Si une boite étoilée est jugée Totalement hors de prix, je ne vais pas renforcer (et inversement pour une boite non étoilée mais qualitative, je peux la renforcer). Pour Estée Lauder, je viens d’initier la ligne, donc nécessairement j’y vais progressivement au début. Surtout qu’elle est encore chère, même après la baisse.
Pour Disney je ne suis pas totalement convaincu des derniers résultats et de la politique de l’entreprise. Déjà couper le dividende pour une boite de cette catégorie c’est limite. Pour financer le streaming pourquoi pas, Disney + est sur le papier une pépite. Néanmoins, quand je vois la pauvreté du contenu vs Netflix, je trouve que c’est très mal exploité (le marché est d’accord avec cela vu l’évolution du cours du bourse en boom après la sortie de Disney + puis en chute après).
Donc en gros pour moi ça reste une action exceptionnelle, mais je préfère ne pas renforcer tant que la stratégie de l’entreprise n’est pas plus claire.
Matthieu,
En parcourant ton portefeuille, je me rends compte qu Aon a disparue. C était pourtant une valeur étoile. Est ce normal?
Aon est dans ma watchlist (voir screener) mais n’a jamais été dans mon portefeuille. J’attends une valorisation plus intéressante pour rentrer
Bonjour Matthieu,
J’ai une question qui concerne les sites d’information boursière : comment expliquer l’écart, parfois très important, des données?
Un exemple concret : Zonebourse et Morningstar me donnent un écart du simple au double sur les actifs de Merck en 2020.
Merci d’avance,
Mathieu
Bonjour Mathieu,
Aucune idées, peut-être déjà qu’ils ne mettent pas à jour les données au même moment, peut-être également qu’ils n’ont pas toujours la même définition (actif, actif net, capitaux propres etc…). Le plus sur est d’aller sur le site de l’entreprise et de lire ses rapports annuels…
Bonjour Matthieu
Pour diversifier un peu, que penses-tu de la valeur CORTEVA INC, le moat est bon, le dividende pas trop important et une courbe sans top d’accroc.
Belle journée
Bonjour Gérard,
Bof, pas vraiment d’historique puisque IPO en 2019 donc difficile d’en tirer des conclusions. Les résultats ont été assez fluctuants dans le passé récent avec des pertes comptables, le dividende n’a pas évolué entre 2019 et 2020. La croissance de l’entreprise est moyenne. Au global je ne vois rien de génial, même si a priori le business est défensif. En terme de valorisation, ça se paye tout de même assez cher je trouve vs les fondamentaux, donc pas particulièrement une bonne affaire
Merci Matthieu
Bonjour Matthieu,
Que penses tu de l action the block chain ?
Bonjour Cyrille,
Que l’action n’a aucun fondamentaux, tout comme les cryptos…
Bonjour Matthieu,
Merci pour cet article,
J’ai, tout comme vous, allégé un peu mon portefeuille, je me rends compte que j’avais bien trop de valeurs secondaires, voire spéculatives, et pas assez d’argent dans mes valeurs préférées, et quand tout baissent comme en ce moment, impossible de tout renforcer en même temps… C’est assez frustrant et ça me donne envie de limiter radicalement le nombres de lignes dans mon portefeuille à terme. Maxi 20-25
En effet, bien que la diversification soit un élément clé de l’investissement, notamment l’investissement en bourse, avoir une exposition sur les ETF et d’avoir un patrimoine diversifié (immo, Crypto, p2p lending, entrepreneuriat, etc…), est-ce que trop diversifier son portefeuille boursier devient presque inutile ?
On « diluent » les gains qu’on a sur les belles valeurs qui montent bien, on n’a pas assez d’argent pour renforcer les belles boîtes qui stagnent sur la performance, mais gardent des fondamentaux extraordinaire (Amazon est un bel exemple) et surtout plus on a de valeurs, plus il est difficile de comprendre, de suivre les nouvelles (bonnes et mauvaises) et d’analyser en profondeur le business.
Bref, personnellement je pense sérieusement allégez mon portefeuille croissance et le limiter à 10-15 valeurs qualitatives qui ont, selon moi, une très bonne chance de sur-performer le s&p dans les 3-5 ans…
Au passage, je vois que vous avez de nouveau realty income dans votre portefeuille ? Il me semblait que vous l’aviez vendus il y a quelque temps pour manque de croissance.
Pour quel raison l’avez-vous racheté ?
Dernière question, que pensez-vous de la récente dégringolade de META?
Je sais que par le passé, cette entreprise a toujours été peu cher et sa performance a souvent connu des chutes dû aux mauvaises nouvelles et au drama incessant autour de ce business.
Et bien que le business ait eu quelques mauvaises nouvelles récemment et des guidances assez faibles, je trouve la chute encore une fois fort exagéré et l’action n’a jamais été aussi peu cher !
Là où je vois des excellentes raisons de renforcer, je vois d’autres investisseurs dirent regretter avoir acheté cette action, regretter de ne pas avoir vendu plus tôt et même certain dire que, à cause de leur désir de miser sur le métavers, l’action est devenue spéculative?!
Je crois que beaucoup de gens, et surtout les nouveaux investisseurs, voit la performance à court terme (6 mois/1 an) d’une action comme étant un critère de qualité : tout le monde l’aime et la veut quand elle monte ou corrige légèrement après une montée.
Tout le monde commence à la détester lorsqu’elle tombe et soudainement on lui trouve un tas de défauts et de risques.
Mon avis personnel est que bien que l’entreprise est déçu lors de leur dernier rapport de revenus, ça reste l’une des meilleurs business de la planète avec un bilan financier dans le top 5 mondiale je dirais, une profitabilité à toute épreuve, la possession de plateformes en pleine explosion (instagram).
Le fait que Meta misent, investisse et travaillent massivement sur leur Realty labs heurte temporairement leur profitabilité et leur revenus et donne la mauvaise impression d’une détérioration des fondamentaux aux investisseurs alors qu’en réalité, ils misent sur le futur.
Cela signifie probablement que les quelques prochains mois, voir années, seront peut-être assez compliqué pour Meta, et que la performance de l’action s’en fera ressentir, mais pour tout investisseurs long terme, je pense que cela n’est rien d’autre qu’une belle opportunité pour accumuler des actions de qualités à bas prix, car encore une fois, le marché réagis toujours exagérément aux nouvelles, bonnes comme mauvaises.
Bref, j’adorerais avoir votre avis sur la question
Cordialement,
Florent
Bonsoir Florent,
Il est vrai qu’avoir moins de ligne permet de renforcer plus facilement ses valeurs préférées et de se concentrer sur des convictions. Néanmoins n’oubliez pas que certes la diversification réduit potentiellement les gains sur certains titres, mais cela réduit aussi à l’inverse les pertes (regardez des exemples récents comme Orpéa, Solution30, Wirecard etc…). Toute chose a donc du bon et du mauvais.
Cependant quand on a en parallèle un portefeuille indiciel, c’est moins gênant et risqué de plus se concentrer.
Pour Realty Income (et les autres REITs), l’idée est d’accepter quelques entreprises avec un peu moins de croissance à condition qu’elles soient globalement (ou au maximum) décorrelées du marché. Comme mon patrimoine est exclusivement investi en bourse, je trouve intéressant d’avoir quelques positions de croissance correcte sur des REITs, Utilities ou conso de base. Je considère un peu cette partie comme mon cash, ou du moins des secteurs qui vont parfois à l’opposé des indices. J’ai aussi profité du fait que Realty Income soit à nouveau accessible sur Degiro (ce n’était plus le cas dans le passé) car impossible de savoir si ça va durer…
Sur Meta, je suis convaincu que la valorisation actuelle est ultra attrayante. Certe le business se cherche, difficile de se renouveler quand l’activité sature progressivement, mais les chiffres sont tout de même très corrects. Meta c’est quandmême 50 milliards $ de tréso, et 30 milliards$ de free-cash-flow annuel. Cette machine à cash permettra à investir facilement dans d’autres activités, racheter des entreprises… ça laisse de la marge. On est actuellement dans un news flow négatif, cela risque de durer. Mais je pense que l’entreprise se reprendra. Je ne suis personnellement pas convaincu par la tournure de FB vers le metaverse, le marché n’a pas l’air non plus, mais peut-être qu’on se trompe tous et que cela fonctionnera . En tout cas, la valorisation actuelle n’est absolument pas justifiée, et je n’ai pas hésité à renforcer récemment.
Bonjour, Pouquoi possédez-vous toujours Parmagest Interactive, par rapport à votre recul d’investissement sur la France et l’Europe plus globalement?
Bonjour Jean Marie,
Il est vrai que le business est pour le moment très focus sur la France (ce que je n’apprécie pas trop en général), bien qu’ils essayent actuellement de gagner des parts de marchés en Europe (notamment benelux). Néanmoins l’entreprise est bien gérée, est en croissance et dans un domaine très porteur. Ma ligne reste faible donc je n’ai pas de problème avec ça. Surtout que la tech est un secteur facilement scalable et exportable à l’étranger
Bonjour Matthieu,
pour revenir sur les ETF Hedged, que pensez-vous de la stratégie suivante pour les ETF S&P500 et Nasdaq-100 sur le PEA (dans le cadre d’investissement long terme de type DCA) :
EUR/DOL 1.15 = achat d’ETF Nasdaq-100 et S&P500 en version non hedged
Par avance merci
Bonjour Cyril,
C’est justement l’objectif : en dessous d’une certaine parité (par exemple 1,15 qui est globalement celle que je me suis fixé) achat d’ETF S&P500 hedgé et au dessus on rebascule sur les ETF classiques. Pour le Nasdaq on pourrait faire pareil mais il n’existe pas en hedgé sur PEA de mémoire donc pas vraiment le choix.
Après ce critère de seuil il faut bien faire attention : sur le long terme je pense clairement que l’euro va baisser face au dollar. 1,05 deviendra peut-être un niveau normal et donc ne nécessitant pas de couverture. Là je pense que c’est un peu trop tot et que cette baisse est ponctuelle et liée aux problèmes actuels (politiques monétaires différentes et guerre en ukraine). Donc on risque d’assister à un rebond à court terme
Mon message précédant à buggé (sans doute à cause des caractères spéciaux) je vous le renvoie :
Pour revenir sur les ETF Hedged, que pensez-vous de la stratégie suivante pour les ETF S&P500 et Nasdaq-100 sur le PEA (dans le cadre d’investissement long terme de type DCA) :
EUR/DOL inférieur à 1.15 = achat d’ETF Nasdaq-100 et S&P500 en version hedged
EUR/DOL supérieur à 1.15 = achat d’ETF Nasdaq-100 et S&P500 en version non hedged
Par avance merci
Bonjour Matthieu,
Pourquoi avoir pris l’ETF Amundi PE500 pour le S&P500 et non le BNP PARIBAS ESE qui parraît plus intéressant et plus performant ?
Merci à toi.
Bonjour Jimmy
Les ETF suivent exactement le même indice donc les performances sont identiques. Que ça soit BNB ou Amundi cela ne change rien. Attention à ne pas comparer la performance d’un ETF hedgé avec un autre qui ne l’est pas, la différence vient uniquement de l’effet de change
Merci pour votre réponse rapide.
Il ne me semble pas que le PE500 est hedgé ? Peut-être que je me trompe.
En revanche en terme de performance comparative annualisé à l’indice SPTR, BNP semble mieux se débrouiller.
https://alpha-blu.com/blog/meilleur-etf-sp500
Qu’en pensez vous ?
C’est P500H qui est hedgé. Concernant votre article, je n’ai pas lu, mais je vous assure que la performance sera la même, c’est logique c’est le principe des ETF, le seul écart qu’il peut y avoir c’est les frais, qui sont ici identiques.
Super merci !
Vous me confirmer que le PE500 ou le P500H sont bien en dividendes capitalisants et non distribués ?
Merci à vous.
Oui
Bonjour,
Merci pour votre article!
Il semblerait que vous confondiez un point essentiel et très subtil sur les ETF que font la plupart des gens. Vous postulez que les frais d’un ETF représentent le coût d’un ETF. Hélas ce postulat est faux et il vous suffit de calculer la tracking difference (à ne pas confondre avec la tracking error) pour vous en rendre compte.
Le calcul de la tracking difference est plus complexe à réaliser et met en évidence la divergence de la NAV de l’ETF avec son benchmark. Faites le calcul et vous verrez que tous les ETF ont une performance différente sur le long terme (pouvant être de plusieurs dizaine de points de base par an).
L’article mentionné par Jimmy a été rédigé par un professionnel et il explique très bien ce calcul.
Merci
Hélène
Merci Matthieu,
la valorisation des ETF S&P500 et Nasdaq-100 de mon PEA a bien été protégée de la chute des indices US par la chute simultanée de l’EUR/DOL mais du coup j’hésite désormais à continuer à les renforcer… d’où mon questionnement de renforcer tant que l’euro sera aussi bas via un nouvel ETF S&P500 Hedged (sans toucher au PE500 non hedged, juste pour les nouveau versement)
Je ne trouve effectivement pas d’ETF Nasdaq-100 Hedged pour le PEA, si quelqu’un en connait un ?
L’avantage du PEA c’est que vous pouvez faire des arbitrages sans payer d’impôts. Donc personnellement de mon côté je pense que j’arbitrerais par exemple la moitié de votre position classique en position hedgée. Après c’est à vous de voir ce qui convient le mieux à votre situation.
Merci Matthieu pour votre avis.
j’ai trouvé l’ETF suivant dont les frais sont de 0.15 %
Lyxor PEA S&P 500 UCITS ETF – Couverte en EUR – Capi. FR0011871136
Je ne trouve pas le votre, pouvez vous m’indiquer le code ?
J’utilise celui d’Amundi : P500H
Bonjour Matthieu,
Pourriez vous svp nous mettre les codes de vos ETF afin de simplifier notre compréhension ? Nous avons déjà le PE500 et le P500H, qu’en est-il des deux autres ?
Pensez vous rajouter une ligne pour un ETF NASDAQ ?
Lequel me suggéreriez vous dans le cas où je souhaiterai me positionner ?
Merci à vous et belle journée.
Bonjour Jimmy,
L’important étant l’indice suivi, le choix de l’ETF n’a aucun impact. Mais oui pour S&P500 il y a PE500 (non détenu actuellement puisque remplacé récemment par P500H). SXR8 sur CTO.
GWT pour MSCI Emu Growth, RUSG pour Russell 1000 growth.
Pour le Nasdaq il y a PAANX Amundi ou PUST Lyxor