Cet article concerne le suivi de mon portefeuille boursier. La stratégie d’investissement du portefeuille repose sur une combinaison d’une poche de capitalisation (action de croissance et ETF) de manière à faire croitre mon capital dans le temps, et d’une poche distributive (dividendes) consacrée à des secteurs défensifs, résilients, peu cycliques, peu corrélés aux indices, dont l’objectif est de diversifier le portefeuille et de réduire son risque notamment lors des crises.
L’objectif principal du portefeuille est de faire croitre mon patrimoine dans le temps et de réaliser une performance proche à celle du MSCI World sur le long terme.
Le second objectif (un fois le patrimoine atteint) sera de construire un flux régulier de cash-flow avec les dividendes croissants perçus chaque année. Cela me permettra à long terme d’atteindre l’indépendance financière en couvrant mes dépenses avec ces revenus passifs.
Actions détenues et bilan
Le mois de novembre aura été globalement très haussier sur les marchés (le fameux rallye de fin d’année), avec des gains allant de +5% à +10% selon les indices considérés.
Cette hausse de la bourse vient principalement de la baisse du 10 ans US (on passe de 5% à 4,4%) avec des anticipations sur les premières perspectives de baisses des taux d’intérêt pour l’année prochaine. On arriverait donc potentiellement à la fin de la hausse des taux, car la plupart des indicateurs semblent montrer que l’inflation est en baisse (en tout cas aux US).
On a donc actuellement toujours une très forte corrélation entre les marchés boursiers et obligataires, ce qui réduit clairement tout tentative de diversification.
De mon côté, je me suis positionné assez massivement sur les REIT ces derniers mois, ce qui devrait me permettre de profiter de l’éventuelle baisse des taux en 2024 (si les taux baissent les REIT montent, comme les obligations). Ce type d’investissement permet donc d’avoir bloqué un bon rendement avec des décotes presques historiques, tout en se donnant la possibilité de gain en capital avec les variations de taux. Pour moi, c’était l’une des opportunités de la décennie, l’avenir nous le dira.
En parallèle, j’ai continué de liquider quelques lignes sur PEA de manière à augmenter ma poche indicielle (vente d’actions de qualité mais dont les fondamentaux ne sont pas nécessairement meilleurs à la moyenne des indices, donc réduction du risque spécifique lié à la détention de valeurs en direct).
Niveau perso, j’ai eu plusieurs problèmes de santé en Novembre, ce qui m’a forcé à être moins présent et attentif sur les marchés et sur mon site. Mon portefeuille est maintenant parfaitement adapté à ces prises de distance, je le vis très bien, et c’est tant mieux. La santé devrait théoriquement aller mieux en Décembre, et c’est de loin le plus important de tout.
Transaction du mois
Ventes
Schneider Electric : vente dans l’optique de gonfler la part d’ETF du PEA. Belle entreprise mais n’a pas des fondamentaux supérieurs à la moyenne des entreprises du S&P500. Se paye assez chère actuellement donc le potentiel futur n’est pas optimal.
Accenture : vente dans l’optique de gonfler la part d’ETF du PEA. Très belle entreprise mais n’a pas nécessairement des fondamentaux meilleurs que la moyenne des tech du Nasdaq. En cas de récession, les entreprises de conseil ont par ailleurs souvent un ralentissement de la croissance (premières dépenses coupées).
Achats
rien
Renforcements :
ETF S&P500 (PSP5)
Sans plus tarder, voici le détail du portefeuille :
Portefeuille
Les actions détenues sont les suivantes :
Santé
🇫🇷 Sartorius Stedim
🇪🇺 Novo Nordisk
🇺🇸 Abbott Laboratories, Johnson & Johnson
Finance
🇪🇺 Adyen
Industrie
🇺🇸 Air Product & Chemicals, Lockheed Martin
Technologie
🇪🇺 ASML Holding
Consommation non cyclique
🇫🇷 L’Oréal
🇪🇺 Nestlé
🇺🇸 Procter & Gamble, General Mills, PepsiCo
Consommation discrétionnaire
🇫🇷 LVMH, Hermès
🇺🇸 Home Depot, Starbucks
Energie – Utilities
🇺🇸 Nextera Energy, Waste Management, American Water Works
Telecom
Immobilier
🇺🇸 Realty Income, Agree Realty, Prologis, Mid-America Apartment, Essex Property, Extra Space Storage, Alexandria Real Estate
PEA (Crédit Agricole Investore Integrale)
CTO DEGIRO
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ETF
La valorisation totale du Portefeuille est à ce jour de 191 400€.
Remarque : les valeurs étrangères affichées plus haut sont toutes en euro, elles sont converties avec la parité du jour.
Voici également l’évolution du portefeuille depuis Janvier 2019 VS MSCI World :
Performance du Portefeuille en 2023 : +11.9%.
Performance du MSCI World en 2023 : +14.0%.
Revenus passifs et perspectives annuelles futures
Je rappelle que la nouvelle façon de calculer la rente mensuelle est via la règle des 3.5% (règle des 4% sévérisée) de la valeur de mon portefeuille. J’ai effectué pour le tracé et le calcul une moyenne glissante de 3 mois afin de lisser légèrement la volatilité.
De ce fait, je ne regarde plus le rendement de mes Dividend Aristocrats avant de les acheter/renforcer afin de me concentrer 100% sur les fondamentaux.
Les 3.5% correspondront donc au montant global que je pourrais toucher avec des valeurs de rendement si je choisissais d’arbitrer une partie de mes valeurs de croissance actuelles contre elles.
J’ai pu reconstituer ce que cela donnerait sur mon portefeuille depuis le 01/05/2018 :
La rente mensuelle moyenne actuelle (fictive) serait de 540€.
Date Publication : 02/12/2023
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Bonjour Matthieu ! Merci encore pour tous tes partages. Petite question, pourquoi favoriser les etf sur pea ?
Thomas
Bonjour Thomas
Principalement à cause de la fiscalité, qui comme pour beaucoup de gens était l’un des critères principaux quand j’ai commencé à investir. La fiscalité de sortie étant plus avantageuse sur le papier sur le PEA (même si avec des potentielles hausses de csg l’écart peut se restreindre).
Si je devais recommencer aujourd’hui, il n’est pas certain que je recommencerai la même chose. Avec le recul je préfère de loin placer mon argent chez Blackrock dans des ETF à réplication directe qui ont moins de frais et de tracking error en moyenne. Sur PEA on est bloqué avec le monopole Amundi qui fait ce qu’il veut (on l’a vu récemment avec des changements d’indices et des hausses des frais sans demander notre avis). La fiscalité étant également sur les ETF un mauvais argument, surtout si l’on est jeune et que l’on ne compte pas vendre avant 20 ans et +, car tant que l’on ne vend pas, la fiscalité ne se matérialise pas.
Je pense que tout dépend également de la taille de son portefeuille. Sur un petit portefeuille, ne pas se prendre la tête et privilégier le PEA.
Sur un gros portefeuille (de toute façon la limite du PEA sera dépassée nettement, ce qui pourrait déjà être mon cas théoriquement puisque mon portefeuille est d’environ 200k€), je pense qu’il vaut mieux privilégier la liberté et la sécurité qu’offre le CTO et les ETF d’Ishares (ou Vanguard). Je dormirais personnellement mieux la nuit avec par exemple 200k€ sur un ETF Ishares à réplication directe qu’un ETF Amundi à réplication indirecte, mais ce n’est que mon point de vue personnel.
Bonjour Matthieu
Beau mois de novembre en effet, avec des rendements bloqués sur REIT qui peuvent être très significatifs dans 20 ans avec la hausse des dividendes.
En revanche, ta capture d’écran sur CTO me semble erronée avec des cours qui ne me semblent pas à jour : Alexandria, Prologis ….
Prompt rétablissement
Gilles.
Bonjour Gilles
Exact, j’ai oublié de remettre à jour le cours des valeurs US ! Je corrigerai ce WE
Bonjour Matthieu
Il n’est jamais trop tard pour bien faire, tu peux désormais aller sur Ishares tout en gardant tes positions sur PEA.
Matthieu
Exposé à 100%en actions avec des Etf uniquement en PEA, je pense qu’il s’agit d’une erreur au delà de la qualité de l’émetteur.
Je ne sais pas si tu voulais t’exposer plus au REIT, mais dans ma situation le fait d’être exposé à 100%, ne disposant qu’une poche indicielle sur PEA, sans titres à vendre sur le CTO, et sans la volonté de retirer des fonds sans retour du PEA, je n’ai pu renforcer comme je l’aurais souhaiter mon exposition aux Reits.
A compter de 2024, IWDA pour ma part, en laissant l’objectif initial d’un versement au plafond du PEA.
Salutations
Bonjour Matthieu. Pourquoi tu ne prends pas une petite position en crypto afin de disversifier un peu et aller chercher une performance. J ai pour ma part ajouter 10% de vaneck crypto leaders (VTOP). Pour une faible allocation tu peux booster ton’ portefeuille sans prendre trop de risques surtout maintenant quand on connaît les projets de blackrock et autres sur le produit.
Bonjour Christophe
Tout simplement car je ne crois pas jne seule seconde aux crypto. Si je veux du risque à la limite je préfère me diriger vers le Nasdaq. Si je veux de l’euphorie (même si ce n’est pas le cas), je préfère du Nasdaq x2 que des crypto.
Ah ca c est une reponse tranchee ! Pour le Nasdaq x 2 au plus haut je prefere quand meme tenter les Crypto ! On en reparle fin Juin 2024
J’ai écrit un article complet ici sur pourquoi je n’achète pas de crypto : https://etre-riche-et-independant.com/pourquoi-je-nachete-pas-bitcoin
Bonjour à tous
Je profite de ce nouveau top de marché pour tous ceux qui ont des fonds indiciels en euros indexés sur le SP500, le Nasdaq100 ou le MSCI World pour rendre hommage à ce brave Charlie Munger récemment décédé.
Une de ses fameuses citations (elles sont très nombreuses) qui résume au mieux le buy & hold forever, soit la philosophie même de l’investissement indiciel, est:
« « The big money is not in the buying and the selling, but in the waiting. »
Ce qui fait la force d’un investissement, c’est le temps passé à être investi, la durée jouant en exponentielle dans le rendement du portefeuille. Quand on part de zéro, ou presque, il faut bien 10 ans d’épargne avant de voir quelques résultats, puis passé les 20 ans les gains deviennent incroyables.
En ce qui me concerne, les gains 2023 sur mon PF vont probablement être supérieurs à 100k€, sans rien faire, jamais je n’aurais pu imaginer ça il y a une quinzaine d’année.
Rigueur, discipline et patience, rien n’est plus important dans l’investissement.
Bonsoir Fred, bonsoir à tous.
Bravo pour vos résultats !
Pensez-vous comme Mathieu « qu’il vaut mieux privilégier la liberté et la sécurité qu’offre le CTO et les ETF d’Ishares (ou Vanguard). Je dormirais personnellement mieux la nuit avec par exemple 200k€ sur un ETF Ishares à réplication directe qu’un ETF Amundi à réplication indirecte » ?
Je suis exposée à 150k€ de versement sur l’ETF EWLD de Lyxor sur PEA.
Bonne soirée à tous.
Muriel, cela reste un avis personnel de mon côté, faites comme vous l’entendez.
Si vous continuez de faire des apports et que vous les dirigez vers un ETF World sur CTO, aucun problème à cela, cela diversifiera vos émetteurs et type de réplication.
Parcontre comme expliqué ici sur un ETf World : https://etre-riche-et-independant.com/etf-world-ou-sp500-suite
EWLD fait chaque année -0.2% moins bien que l’ETF World alors que IWDA (Ishare core msci World) fait chaque année +0.1%.
On a donc 0.3% d’écart annuel, soit sur 150k€ Près de 500€ perdus chaque année. À voir si sur de très longue durée cela vaut vraiment le coup, surtout quand on cumule les autres défaut du PEA (monopole Amundi/Lyxor, réplication indirecte…).
Maintenant mon avis personnel : inutile de revendre maintenant et de clôturer le PEA, vous allez payer inutilement de la csg sur les PV, ce qui est une perte sèche d’argent si le retrait est non souhaité. Mais vos prochains apports pourraient en effet aller sur le CTO.
Bonsoir Mathieu,
Merci d’avoir pris le temps de me répondre.
Je suis un peu « rassurée » car j’investis en effet chaque mois précisément sur le IWDA (CTO) depuis cet été.
Bonjour Muriel
Quelques éléments de réponses :
/ A l’origine, le PEA était très intéressant fiscalement puisque les prélèvements sociaux étaient nuls, ou presque (je ne me souviens plus exactement, mais c’était pratiquement 0%). Et puis avec le temps, cette fiscalité n’a fait que s’alourdir, on est aujourd’hui pratiquement à 20% (17.2% pour être précis). Le problème est que le CTO a une fiscalité particulièrement instable, au gré de l’idéologie des politiques en place. Rien ne dit que ça restera à 30% … Surtout qu’en France, on n’arrête pas de dire aux gens de préparer leur retraite par eux mêmes, mais dans des dispositifs (AV et PER) qui restent soumis à des frais de gestion alors que le CTO, sans frais, reste vu comme le truc des « salauds de spéculateurs » qu’il faudrait taxer le plus possible (pauvre pays communiste). Mais en l’état actuel des choses, mon avis est que c’est une erreur de ne pas profiter de l’avantage fiscal offert par le PEA. Combien de temps ça va durer ? Je n’en sais rien. Et il faut garder à l’esprit que c’est une énorme « chance » de pouvoir placer des ETF « US » ou MSCI World sur PEA grâce à la réplication indirecte (qui respectent dans les faits les 75% d’actions européennes), car dans l’esprit, le PEA n’est pas du tout fait pour ça à l’origine …
/ Ceci étant dit, le problème du PEA avec des ETF dedans, c’est que c’est une niche à l’échelle européenne et donc il y a peu de concurrence : Amundi/Lyxor, BNP, une pincée de Vanguard en ETF Europe et c’est tout … le choix est limité et donc on se retrouve captif des décisions des émetteurs. Le merge d’Amundi avec Lyxor a entrainé de profondes modifications dans leur gamme, j’espère que c’est fini (à ce sujet, l’encours de PANX a fortement augmenté suite au changement d’indice, comme quoi tout le monde n’a pas peur de la sous diversification !).. Ma plus grosse ligne sur PEA est ESE de BNP pour plus de 250k€, c’est leur plus gros ETF, géré sérieusement vu qu’il a déjà été splitté en 2018, mon avis est qu’il est relativement « stable », mais rien n’est sûr.
/ Au delà du PEA, il y a les AV et PER, et là aussi c’est Amundi/Lyxor qui dominent l’offre (avec IShares par exemple chez Generali mais pour des ETF peu intéressants selon moi). Donc bien obligé de faire avec, et c’est très souvent de la réplication indirecte encore (500, UST, MWRD etc …).
/ Enfin sur CTO, là par contre je privilégie Ishares à 100%, mais je ne fais pas une fixation sur la méthode de réplication, mais plutôt sur la valeur liquidative qui permet une meilleure granularité en période d’achat mais surtout pour la future phase de consommation. Ma plus grosse ligne IShares en CTO est I500 pour pratiquement 100k€, c’est un ETF SP500 à réplication indirecte (le swap permet théoriquement un meilleur traitement des dividendes), dont les volumes d’échanges sont énormes et surtout qui a une VL à 6€ qui permet donc d’accumuler une grande quantité de parts qui seront plus faciles à « fragmenter » finement en période de consommation (la grande peur des gens qui privilégient la consommation du capital par vente de parts étant de se retrouver potentiellement avec peu de parts à vendre au bout de X années, autant privilégier des ETF à VL faible dont on peu accumuler beaucoup). Ma deuxième plus grosse ligne, sur un autre CTO, est MUSA (MSCI USA), toujours à réplication indirecte, avec une VL encore plus petite (5€).
Donc vous voyez, comme vous, j’ai des grosses lignes sur quelques ETF d’Amundi, BNP et IShares, tous à réplication indirecte et ça ne me pose pas particulièrement de problèmes. Amundi et BNP sont des « too big to fail » à mon sens (et l’activité de gestionnaire de fonds est bien distincte de l’activité bancaire chez BNP), et Ishares n’en parlons même pas. Par contre, jamais je ne mettrais de telles sommes sur des petits émetteurs avec des ETF aux faibles encours.
In fine, être exposé à 150ke de versement en PEA sur EWLD n’est pas vraiment un problème pour moi, le problème est plutôt pour les gens qui ne font pas ce que vous faites ! Quand je vois des couples de cadres dans mon entourage gagnant bien leur vie et qui n’ont pas de PEA ouvert, j’en reste toujours sans voix …
Fred
Oui la flat tax peut disparaître on est d’accord, c’est cependant un peu moins probable que la hausse de la csg.
Néanmoins, si on choisit l’imposition classique, je commence à changer de camp puisque j’ai un enfant, et ça sera encore mieux avec 2 🙂
Pas évident que la csg (17,2%) soit tellement mieux que l’imposition au TMI (30%) mais avec 2 enfants donc 1 part de plus.
Déjà cette année entre la baisse des revenus de ma femme + la naissance de mon fils j’ai calculé que l’impôt au TMI sera mieux que le PFU (sur mon CTO). Avec 2 enfants je pense que c’est proche du PEA.
Vous me direz que les enfants ne seront pas à vie à la maison, certes, mais j’ai presque 20 ans pour m’y préparer
« Oui la flat tax peut disparaître on est d’accord, c’est cependant un peu moins probable que la hausse de la csg. »
Alors ça, j’en mettrais pas ma main à couper 🙂
La CSG a beaucoup augmenté ces dix dernières années (le PEA il y a 10 ans, c’était 13% de PS, et pas 17.2%) alors que le PFU a été vu comme un « cadeau » fait aux riches … même si dans les faits c’était juste un retour à la normale après les années Hollande de fiscalité confiscatoire.
Franchement, si je devais mettre une pièce sur ce qui pourrait arriver en premier, je dirais plutôt le PFU à 33% ou 35%. Ca serait un compromis face à tous les idéologues qui réclament le retour de l’ISF (qui est plus symbolique qu’autre chose).
Oui le PFU à 33% est déjà étudié à l’assemblée…
Si au lieu d’augmenter les taxes ils pouvaient apprendre à gérer un budget.
Je n’ai pas compris au passage pourquoi la France a conservé son AA par S&P, sûrement une décision purement politique. Si on regarde tous les ratios étudiés par les agences, on est depuis longtemps dans le A et non le AA. Je ne comprends même pas comment des agences neutres peuvent sortir de tels résultats biaisés.
C’est une information d’un projet en cours !? 😉
Les contributions sociales a 17,2% s’appliquent partout uniformément, le PEA aura toujours un avantage sur la partie « Impôt sur les revenus », sauf à ne plus y être exonéré.
Oui biensur, mais si en faisant un calcul approximatif j’arrive par exemple à 25% d’impôts total sur CTO avec 2 enfants, l’écart est très faible avec du 17,2% (qui augmentera peut-être, moins probable pour les tranches d’impôts).
De toute façon c’est un domaine encore plus imprévisible que les cours de bourse 🙂
Sauf que les plus values sont imposées au taux marginal (11 ou 30% dans votre cas) ou a 12,8% au PFU actuellement, et non au taux moyen, difficile d’avoir un taux marginal inférieur à 11% sauf en phase de consommation peut être.
Salutations
Oui sauf qu’à l’imposition au TMI il y a 40% d’abattement sur les dividendes (ce qui m’intéresse sur CTO couplé avec la baisse du TMI liée aux enfants). Et potentiellement baisse de l’imposition des PV également selon le nombre d’année de détention. Ne pas oublier ces possibilités, utilisables uniquement à la déclaration au TMI
Pour les titres acquis avant le 1er janvier 2018, pour les abattements, il ne va pas en rester beaucoup dans 20 ans?
Et l’abattement de 40% n’est pas applicable aux dividendes des REITS.
Difficile la fiscalité de toute façon, merci messieurs les décideurs.
Les titres acquis après 2018 n’ouvrent plus droit aux abattements pour durée de détention ? Je l’ignorais…
Pour les REITS oui je suis au courant pour l’abattement qui n’est pas applicable.
De toute façon c’est toujours l’usine à gaz la fiscalité, à voir ce qu’elle deviendra dans 20 ans. Mais peut-être que je ne serais plus dans ce pays non plus, je l’ignore sur un horizon aussi long 🙂
Bonjour Fred,
Par curiosité, dans quelle proportion investissez-vous dans le PANX ou PUST (je ne sais pas si vous avez finalement lâché le 1er pour le second) par rapport au reste de vos etf ?
Merci pour votre retour
Bonjour Matthieu,
Merci pour cet article toujours aussi intéressant,
Comme toi j’ai beaucoup renforcé les REITs (malgré le fait que je sois jeune, le duo grosse décote – rendement était beaucoup trop intéressant dans un contexte où beaucoup de valeurs sont trop chères).
Je possède actuellement O, ARE et MAA (respectivement sur le total REITs 50%, 33% et 17%). Ayant encore pas mal de cash à dispo (une partie va être allouée aux REITs encore), j’aurais aimé savoir si tu aurais des suggestions sur une quatrième à ajouter ? J’avais pensé à Agree Realty (mais peut-être trop proche de O), ou Prologis. Ou une autre solution, renforcer mes 3 lignes ?
Merci d’avance,
Bonjour Jean Moi je prendrais VICI
Bonjour Christophe, merci pour la suggestion je vais regarder
Bonsoir Jean, j’ai eu le même raisonnement que vous, sauf que j’ai pour ma part choisi le duo Prologis / STAG Industrial, pour le secteur « incontournable » de l’un et le dividende mensuel en croissance depuis 12 ans et les fondamentaux de l’autre.
Salutations de Belgique,
Bonjour Cigale repentie,
Merci pour ton retour d’expérience, je vais regarder de plus près STAG que je ne connaissais pas du tout. Comme tu le dis les fondamentaux ont l’air très intéressants !
Bonjour Jean
Prologis est l’une des plus belle REIT mais reste chère. Néanmoins c’est le leader mondial et de très loin du secteur, avec quasiment 50% des parts de marché sur une seule entreprise !
Il y a sinon Extra Space Storage que j’ai en portefeuille, le secteur du self Storage est historiquement celui qui a le plus de croissance après la logistique. C’est le n°2 mondial et le n°1 US dans le domaine, avec bien plus de croissance et une meilleure gestion que Public Storage. Elle a déjà bien rebondi mais le prix reste encore OK je pense.
Bonjour Matthieu,
Effectivement, ce qui me freinait sur Prologis était le prix. Maintenant, est-ce qu’une entreprise comme cela peut se payer à des multiples plus raisonnables (en dehors de crises comme on l’a connu lors du Covid) je ne sais pas. J’y réfléchirai dans les jours qui viennent en tout cas.
Je note pour Extra Space Storage, je ne connais pas beaucoup le marché du self storage mais je vais me renseigner.
Merci !
Matthieu
PROLOGIS a un coût de 22 P/AFFO, tu y rentrerais a nouveau a combien ? 16 comme EXR et le self storage?
Gilles.
Une valeur comme Prologis autour de 17-18 je dirais. Il y a 1 mois elle valait 20% de moins donc on y était en gros. Je n’ai pas eu le temps de renforcer car pour moi elle était au juste prix et non décotée
Bonjour à tous,
Compte tenu des échanges dans le flux de commentaires, quels ETF (tickers) à réplication directe (World, S&P500, Nasdaq) conseillez-vous pour intégrer à un CTO.
Merci
Bonjour,
Cspx pour le S&P500 et IWDA pour lE World, les 2 chez Ishares
et pour vous quel ETF Nasdaq sur un CTO?
Bonjour
CNDX de ishares par exemple. Ce n’est pas très compliqué de faire cette recherche sur Internet
Bonjour Matthieu,
Concernant les 2 Etf, est-ce possible de connaître ta stratégie sur l’achat, je me demande avec le % de rendement inférieur à 3% si tu as acheté tout en une seule fois et hold ou bien achat en mensuel, etc ?
Merci beaucoup,
Bonjour Thomas
Lorsque tu parles du % de rendement je suppose que tu parles de la performance ?
J’ai basculé les 2 ETF il y a 2-3 mois. Avant j’étais sur Amundi PE500 et PANX. Je fesais bien évidemment des achats mensuels, je ne verse pas 100 000€ d’un coup. Comme Amundi a changé la construction de ses ETF (modification d’indice avec de l’esg, hausse des frais…) j’ai tout rebasculé chez Lyxor il y a 2-3 mois, voilà pourquoi les valeurs affichées sont faibles. Il faudrait remonter aux reporting 3 mois et + poir savoir où j’en étais avant la bacule
Bonjour,
Oui pardon je parlais dans la performance. Merci pour ton le message.
Pour l’investissement en mensuel, as-tu une stratégie en particulier (par ex. la base 100 mensuelle investit en plusieurs dates sur un mois, etc) ou bien un versement programmé à une date fixe ?
Merci,
J’achète mécaniquement à date fixe, juste après avoir reçu mon salaire et provisionné pour mes dépenses obligatoires (loyer, EDF, mutuelles…)
Bonjour à tous,
Vu le nombre des questions sur tel ou tel ETF, un récapitulatif de l’ordre d’importance des décisions est nécessaire à mon avis.
Les étapes dans l’ordre décroissant d’importance sont
Bonjour Matthieu,
Sur PEA pour du long terme pourquoi ne pas privilégier le LQQ (Nasdaq x2) a la place d’un etf « simple » PEA?
Pense tu que c’est une mauvaise idée ou trop risqué?
Bon week end
Bonjour Simon, sujet déjà évoqué de très nombreuses fois.
La réponse est multiple et dépend de la situation de chacun (risque toléré, taille du portefeuille, expérience sur les marchés, bonne compréhension de la bourse et de la façon dont fonctionne les ETf leveragé).
Pour moi c’est un nom très clair, beaucoup trop risqué, surtout à ces niveaux de marché, et à éviter sur le long terme à cause du beta slippage.
C’est intéressant à mon sens uniquement à court terme après une grosse baisse indicielle pour en profiter sur un rebond rapide et puissant.
Beaucoup de gens croient qu’ils sont capables de tolérer plus de volatilité qu’ils en sont vraiment capables.
Bonjour Simon,
Voici mon expérience de terrain sur LQQ : pure « buy and hold », achats réguliers de juillet 2020 au septembre 2023, résultat : 257 LQQ, PRU 650
Le backtest de PUST vs LQQ sur la même période donne les résultats similaires.
C’est volatile (ou risqué pour certains) certe mais au moins je respecte les règles de M. Buffett
« Règle numéro un: ne jamais perdre d’argent. Règle numéro deux: ne jamais oublier la règle numéro un » 🙂
Leçon à tirer : sortir le levier au bon moment pour éviter l’effet néfaste du volatility drag (ou beta-slippage).
En effet après le covid était une excellente opportunité de levier, tout comme Octobre 2022.
Personnellement j’avais utilisé du levier Degiro + des crédits conso pour investir à ces périodes. Mais avec recul dans le futur je suis totalement ouvert à ce genre d’ETF dans ces situations
Un mois intéressant pour beaucoup, ça fait plaisir tout ce vert dans les portefeuilles 🙂 Un peu surpris de ta vente de SU, alors qu’elle est justement dans une très bonne dynamique depuis quelques années et a annoncé en Novembre des années à venir intéressantes aussi. Tu as bien chargé la mule coté REITS aussi ^^’
C’est justement quand une entreprise se paye chère et qu’elle est au plus haut qu’il est le meilleur moment de s’en séparer.
À 23x les bénéfices, c’est clairement trop cher. Ce n’est pas une entreprise à forte croissance et cela reste un industriel cyclique même si ses activités énergétiques se tournent vers les logiciels. Elle se paye actuellement plus chère que la moyenne du S&P500
Oui, c’était pas le timing de la vente qui m’interrogeait, vu son prix actuel ça semble un bon moment. C’était plus sur le choix de l’action. Mais ça dépend de comment on pense que l’action va évoluer, si elle va revenir sur ces niveaux de croissance du passé ou si elle va continuer de dynamiser sa croissance comme ces dernières années. L’avenir nous le dira.
C’est la raison pour laquelle le stock-picking est si difficile : quand acheter ? quand vendre ?
Tout à fait. Et quoi acheter aussi 🙂
Bonjour Matthieu,
merci pour toutes ces informations, c’est vraiment une mine d’or !
Peut-être vous déjà répondu à cette question, utilisez-vous un outil de type Finary pour suivre vos placements et piloter votre patrimoine ? Et selon votre réponse qu’en pensez-vous ?
Si d’autres personnes (les commentateurs sont plutôt aguerris ici, quel plaisir!) ont un avis je suis preneur également.
Cordialement,
Maxime
Bonjour Maxime
J’utilise un bon vieu fichier Excel depuis 7 ans et ça suffit largement. Plus c’est simple et mieux c’est (et c’est un gros gain de temps).. Utiliser des logiciels de sources externes est un risque (en plus du prix à payer) car si le logiciel s’arrête ou n’est plus mis à jour vous perdez vos données.
Bonjour Maxime,
J’ai utilisé la version mobile (par curiosité) qui est perfectible (trop de bugs). J’ai un fichier Google Sheet
Bonjour Matthieu,
je reviens avec retard, sur un point un peu technique abordé par Fred lors de son incontestable démonstration sur la supériorité des fonds indiciel faite dans le reporting d’octobre 2023.
Il à écrit : « Contrairement à ce que ses détracteurs s’imaginent, un fonds indiciel n’a pas besoin d’acheter les titres qui montent ou de vendre ceux qui baissent pour refléter l’indice : c’est la pondération automatique en fonction de la capitalisation boursière qui fait que le fonds indiciel reflète toujours la constitution de l’indice, et ce sans avoir besoin de faire d’opérations boursières ».
Pourriez vous approfondir ce point, car voici ce que dit à ce sujet le site justETF :
« Un ETF à réplication physique, reproduit un indice en achetant directement les titres sous-jacents de l’indice. Un ETF EURO STOXX 50, par exemple, investit dans les 50 plus grandes entreprises de la zone euro et les pondère avec le même pourcentage que l’indice EURO STOXX ».
Donc si je comprends bien l’ETF fait bien des opérations boursière pour acheter les titres en fonction de la pondération de l’indice ?
Merci d’avance pour vos explications.
Bonjour
Je ne parle pas pour Fred, mais il voulait sûrement dire que le prix d’un ETF ne se caractérise pas forcément par une vente ou un achat des parts de l’actif. C’est à dire que si le prix des actions de l’indice baisse, l’ETF va baisser, et la pondération des titres qui baissent le plus également, sans que le gestionnaire ait à vendre ces dits titres. Si Tesla se casse la figure de 50% et passe de la dixième à la 50eme position du S&P500, l’ETF n’a pas besoin de vendre des titres Tesla pour que sa pondération diminue, cela s’adaptera automatiquement. Quand vous achetez des parts d’ETF, vous achetez des proportions de toutes les actions de l’indice en fonction des capitalisations, donc ne faites pas monter plus une action qu’une autre.
Rod
Je vais préciser mon propos puisque visiblement il n’est pas clair.
1/ Quand vous achetez une ou plusieurs part d’un fonds indiciel (sous la forme d’un ETF), les « participants autorisés » qui opèrent pour le gestionnaire de l’ETF vont créer ces parts d’ETF en achetant les titres qui composent cet ETF (qu’il soit à réplication directe ou indirecte). Donc quand vous achetez des parts, oui vous avez une influence globale sur le marché. Dans le cas de la réplication directe et d’un indice pondéré de la capitalisation boursière, votre achat fait « monter » le marché selon sa pondération sans favoriser un titre plutôt qu’un autre mais en respectant leurs poids respectifs.
Remarque ; d’ailleurs à ce propos, la liquidité d’un ETF n’a rien à voir avec le volume d’échanges de cet ETF, c’est totalement différent d’une action dont le nombre de parts est fixe (pour un ETF, la création des part par le participant autorisé et la profondeur du carnet d’ordre par le market maker dépendent de la liquidité des sous jacents, et non des volumes d’échanges de l’ETF).
2/ Ce que je voulais dire dans mes propos que vous avez cité, c’est que très souvent vous allez lire des critiques à l’encontre des ETF (venant très souvent de la bouche de ceux dont le salaire dépend du fait que vous n’achetiez pas d’ETF) comme quoi ceux ci entraînent une distorsion du marché, forment des bulles etc … Ainsi, vous lirez que les ETF, après que vous les ayez acheté (point 1/ ci dessus), doivent acheter de nouveau des titres quand ceux ci sont en hausse pour que la constitution de l’ETF reflète ainsi le marché, faisant toujours monter les titres qui montent et ainsi de suite. Mais ceci est stupide, car si un titre monte à la bourse du jour, ce titre voit aussi sa valorisation monter dans le fonds indiciel SANS RIEN FAIRE, et donc la constitution de l’ETF est toujours en ligne avec celle de l’indice au sens d’une pondération en fonction de la capitalisation boursière (nombre de titre * prix).
Le fait que les fonds indiciels puissent avoir un effet délétère sur le fonctionnement des marchés est un des grands mythes constamment agité par leurs détracteurs (c’est à dire des gérants de fonds, des teneurs de compte, des vendeurs de formations etc …). Ce qui fait l’activité du marché et les variations de prix, c’est le volume de trading de la journée. Un fonds indiciel ne fait pas de trading dans la journée pour suivre le marché, il possède les titres, et c’est tout.
Rod
Et puisque vous évoquez la question des fonds indiciels, et comme l’on ne verra plus jamais ces deux hommes ensemble, je ne résiste pas à vous donner le lien vers une vidéo qui a plus de 20 ans (mettez vous les sous titres en anglais pour bien comprendre Buffet).
https://www.youtube.com/watch?v=wSIXEXIFWgY